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MONDIAL 2018 - Une petite Espagne vient à bout d'un Iran au grand coeur

COUPE DU MONDE – Encore une sortie difficile pour un favori de l’édition russe. Mais cette fois, la victoire est au bout pour l’Espagne (0-1). L’Iran est mal payé de ses efforts.

Diego Costa, à nouveau décisif
Diego Costa, à nouveau décisif

Au coup d’envoi, l’Espagne est prévenue : cette Coupe du Monde est celle des surprises, des gros mis en difficulté. Pourtant, la Roja ne semble pas s’en inquiéter outre mesure. Les hommes de Fernando Hierro jouent à leur main, multipliant les touches de balles au détriment de l’impact physique et de la vitesse du ballon. Trop léger pour inquiéter des Iraniens bien en place qui, eux, n’hésitent pas à donner leur corps à la science, quitte à se chauffer contre Diego Costa (le gardien Beiranvand, 39e). Conséquence, à la pause, l’Iran tient sa place de qualifié, tandis que l’Espagne reste 3e.

Le film du match

Mais les choses vont (enfin) s’accélérer en seconde période. Au grand dam des joueurs de Carlos Queiros, le sélectionneur portugais de la Team Melli. Car son équipe passe à plusieurs reprises très proche de l’exploit. Quand Ansarifard mais un ballon dans le petit filet que tout le monde a vu dedans (53e), quand Taremi est à un cheveu de reprendre un centre d’Amiri (75e), ou quand Ezatolahi croit égaliser de près, avant de voir son but refusé pour hors-jeu (62e). Et l’Iran reste derrière car entre-temps, Diego Costa est passé par là. Tout en puissance, dans son style caractéristique, l’Italo-Brésilien pousse Rezaeian à la faute et trompe Beiranvand (0-1, 54e). Peu, mais suffisant pour s’imposer. Pour aller loin, c’est moins sûr. Quant à l’Iran, elle garde une chance et c’est mérité.

Défense absente, vuvuzelas trop présents
L’Espagne peut-elle aller loin avec une telle défense ? La question mérite d’être posée après le triplé encaissé face à Ronaldo et la prestation de ce soir. Souvent trop tendre, ou trop lourde, le bloc défensif a montré des signes inquiétants de faiblesse. En témoigne ce petit pont passé par Amiri sur Piqué qui aurait mérité meilleur sort (tête de Taremi au-dessus, 85e). Est-ce la préparation physique ou un relâchement mental face à un adversaire présumé plus faible ? Il faut le souhaiter à l’Espagne. Ce qu’il ne faut pas souhaiter en revanche, c’est subir à nouveau les infernaux vuvuzelas qui avaient traumatisés le mondial sud-africain. Rien de personnel contre l’Iran : la prestation pleine de cœur, d’envie et d’équilibre collectif donne tout à fait envie de revoir les partenaires du capitaine Hajsafi. Mais pour cela, il va falloir se défaire du Portugal et de Cristiano Ronaldo

Le calendrier des deux équipes
Lundi 25 juin : Iran – Portugal (Saransk, 20h) et Espagne – Maroc (Kaliningrad, 20h)

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