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Mort subite du nourrisson : une enzyme à l'origine de ces décès inexpliqués ?

Selon Santé Publique France, la mort subite du nourrisson (MSN) se définit comme le "décès inexpliqué d’un enfant de moins d'un an, survenant apparemment pendant le sommeil, qui reste inexpliqué après des investigations post-mortem comprenant une autopsie complète et une revue complète des circonstances du décès et de l’histoire clinique". Chaque année, en France, environ 400 bébés (souvent âgés de moins de 6 mois) sont victimes d'une mort subite du nourrisson – on parle aussi de "mort inattendue du nourrisson" (MIN). Si son incidence a drastiquement baissé ces dernières années, grâce à de nouvelles recommandations et l'identification de facteurs de risques (tabagisme, chauffage excessif, position de sommeil), le taux reste encore élevé et les causes pas toujours expliquées.

Néanmoins, la mort subite du nourrisson est un phénomène de mieux en mieux compris par les scientifiques : ainsi, on sait aujourd'hui qu'un environnement de sommeil non-sécurisé constitue un facteur de risque majeur. Une nouvelle étude publiée le 6 mai 2022 dans la revue eBioMedicine aurait découvert une nouvelle cause, qui pourrait avoir un impact sur la prévention de ces décès inexpliqués. Des chercheurs du Westmead Children’s Hospital de Sydney auraient identifié un biomarqueur du syndrome de mort subite du nourrisson : un taux moins élevé d’enzymes butyrylcholinestérases (BChE) a été constaté dans le sang de 60 nourrissons décédés par rapport à des (...)

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