"Je n’ai jamais tiré sur ces personnes", Vairelles clame son innocence lors de son procès en appel

"Je n’ai jamais tiré sur ces personnes", Vairelles clame son innocence lors de son procès en appel

L'ancien footballeur Tony Vairelles, jugé avec trois de ses frères pour des violences à la sortie d'une discothèque en 2011, a maintenu sa version ce mercredi devant la cour d'appel de Nancy: il assure n’avoir "jamais tiré" sur les videurs de la boîte de nuit. Après l'audition la veille de leurs deux jeunes frères, Giovan et Jimmy, ainsi que des vigiles, Tony et Fabrice Vairelles ont été interrogés à leur tour ce mercredi matin sur les faits survenus à la sortie d'une boîte de nuit d'Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) en octobre 2011.

Vairelles maintient sa version

"Dans cette affaire, il y a des blessés qu'on ne conteste pas, mais je suis formel: je n'ai jamais tiré sur ces personnes", a répété plusieurs fois l'ancien international français, que les videurs désignent tous comme le tireur. Constante depuis le début de l'instruction, sa version n'a jamais varié. Visiblement ému, Tony Vairelles, condamné à trois ans de prison ferme en première instance, a d'abord tenu à s'exprimer librement avant que le président l'interroge point par point, sur les différentes zones d'ombre de ce dossier.

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"Pourquoi avec Fabrice, êtes-vous retournés sur le parking alors que vous aviez déjà récupéré vos petits frères?", interroge le président Vincent Totaro. Tony Vairelles explique leur présence par un malentendu entre son frère et lui: "Fabrice me dit: ‘Il est où le petit?’, et moi je comprends: ‘Où est-ce que ça s'est passé?’. Je lui montre du doigt la boîte de nuit, il part en direction du parking, et moi je le suis derrière. C'est comme ça qu'on se retrouve sur le parking..."

La bande de vidéosurveillance effacée

Ensuite, d'après l'ancien footballeur, "les videurs viennent vers nous", l'un d'eux "a une matraque télescopique à la main", il reçoit ensuite "un jet par derrière", il est "gazé", se "recroqueville" avant d'entendre un "coup de feu". Il en est sûr: une "seule détonation". "Et vous êtes venu sans arme?", interroge le président. "Bien sûr que oui! Attendez, je suis une personne publique, je viendrais tirer sur des hommes à terre, à visage découvert, devant des caméras? Mais qu'on me les montre!", répond Tony Vairelles. Problème, la bande de vidéosurveillance a été effacée. Sur la cassette, un vieux concert des Enfoirés…

Le procès d'appel doit durer jusqu'à ce vendredi. En première instance les quatre frères Vairelles ont été condamnés à un et trois ans de prison ferme, les trois vigiles à trois et quatre mois avec sursis.

Article original publié sur RMC Sport