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Nantes : "Il y a des joueurs abattus, et d’autres qui ont peur", s’inquiète Aristouy

Nantes : "Il y a des joueurs abattus, et d’autres qui ont peur", s’inquiète Aristouy

Les Canaris sont dos au mur. Balayé à domicile par Montpellier ce samedi (0-3), Nantes se complique la tâche dans son opération maintien et est assuré de rester 17e à l'issue de la 36e journée. Inquiétant pour le finaliste de la Coupe de France, qui n'a plus que deux matchs pour sauver sa peau. Au-delà de la mauvaise opération comptable, le niveau de jeu affiché par les coéquipiers de Nicolas Pallois inquiète.

"Ce n'est pas du désarroi ou une sensation d'abandon, c'est de la déception, une prise de conscience qu'il y a encore beaucoup de choses à faire, a rappelé Pierre Aristouy en coférence de presse. Il y a une fragilité, une fébrilité mentale qui nous fait déjouer. On manque de confiance, de spontanéité, pour s'engager totalement et être précis dans ce qu'on entreprend. On a plutôt bien démarré le match, on manque un peu d'impact et de précision dans les derniers gestes. On ne fait pas mal à l'adversaire. Il n'y a pas assez de dépassements de fonctions et nos attaquants ne font pas assez de courses à haute intensité."

>> Revivez Nantes-Montpellier (0-3)

Des nouvelles pas bonnes pour Delort

Pas encore abattu, le coach nantais a tenté d'expliquer ce qui n'avait pas fonctionné contre les Héraultais. "Malheureusement dans ce genre de situation, le moindre faux pas, le moindre grain de sable, change complètement le visage d'une équipe. C'est le cas du premier but, sur une erreur importante de couverture à l'intérieur du jeu. Et c'est surtout du deuxième but, qui arrive beaucoup trop tôt en deuxième mi-temps, sur un type de situation de contre-attaque qu'on avait identifié et plutôt bien contrôlé jusque là. En deuxième période, on retrouve un désordre total, on leur a offert tout ce qu'ils aiment. Il ne faut pas mettre tous les joueurs dans une même case: il y a des joueurs qui sont abattus et c'est plutôt positif après un score pareil, et il y a des joueurs qui ont peur et ça c'est un problème".

Pierre Aristouy a également donné des nouvelles d'Andy Delort, sorti blessé en première période. Et la tendance est loin d'être à l'optimisme. "Il s’est fait mal derrière la cuisse, à l’ischio. Il faudra voir les examens. C’est un claquage. Une lésion musculaire, c’est rarement très bon signe", a confié le coach en conférence de presse. Avant un déplacement à Lille et la réception d’Angers lors de l’ultime journée de championnat, les signaux sont loin d'être au vert pour le FC Nantes.

Article original publié sur RMC Sport