Nantes-Kombouaré : l’amour a duré presque trois ans
Le FC Nantes a officialisé ce mardi sa séparation avec Antoine Kombouaré, dont les récents résultats ne pouvaient que forcer son départ. C'est donc la fin d'une aventure démentielle entre souvenirs magiques et déceptions cuisantes. Retour sur le parcours d'un homme qui a rassemblé pour mieux triompher.
L’histoire entre Antoine Kombouaré et le FC Nantes appartient désormais au passé. Le club étant actuellement 17e de Ligue 1 et donc potentiellement relégué à trois journées de la fin de la saison, la direction nantaise a mis un terme à une relation entre une équipe et un homme qui auront tout vécu ensemble ou presque. Arrivé en février 2021 pour remplacer Raymond Domenech (qui avait lui-même remplacé Patrick Collot, lequel avait lui-même succédé à Christian Gourcuff), Kombouaré devient alors le quatrième entraîneur de la saison d’un FCN luttant pour sa place en première division. Nul ne se doute alors que l’homme à la casquette vissée fera bien plus que sauver son club de la descente. Personne n’oubliera non plus les magnifiques moments vécus avec lui, entre maintien à la dernière minute, conquête nationale et escapade continentale. Tout ça en même pas trois ans.
L’histoire jusqu’à ne plus pouvoir y croire
« C’est la première fois que je suis heureux après une défaite, que j’ai autant d’émotion, que je crie de joie comme ça », s’émeut Kombouaré au micro de Canal+ à l’issue d’une défaite à domicile face à Toulouse (0-1, victoire 1-2 au Stadium à l’aller) lors du barrage retour en 2021 permettant à son équipe de rester en Ligue 1. L’émotion, c’est justement cette sensation qui porte les débuts – et tout le passage – d’AK à Nantes, lui, l’enfant du club, arrivé de Nouméa à l’âge de 20 ans et avec lequel il a joué plus de 170 matchs dans les années 1980. C’est aussi quelqu’un qui ne cessera jamais de dire qu’il aime le FCN et qui semble ramener les valeurs disparues d’un club qui se déchirait et sombrait tout droit vers la Ligue 2. Cette patte s’illustre la saison suivante dans un parcours en Coupe de France où la victoire face à Monaco en demi-finales (2-2, 4-2 TAB) déclenche un envahissement de pelouse par un public en pleine euphorie. « C’est très beau ce qu’on est en train de vivre, on a envie de continuer à rêver », se réjouit alors le Kanak qui permet à Nantes de retrouver la finale de la Coupe de France pour la première fois depuis 2004.…
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