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Neymar fâché après son quadruplé face à Dijon

LIGUE 1 – Le Brésilien, auteur d’un match XXL contre Dijon mercredi soir, a été sifflé par une petite partie du Parc des Princes après avoir tiré un pénalty alors que Cavani aurait pu battre le record de buts du PSG.

Neymar est sorti fâché après son quadruplé face à Dijon (Reuters).
Neymar est sorti fâché après son quadruplé face à Dijon (Reuters).

Un quadruplé, deux passes décisives, des gestes techniques délicieux : Neymar a régalé le public du Parc des Princes mercredi lors de l’écrasante victoire du PSG face à Dijon (8-0). Le Brésilien, auteur d’une prestation exceptionnelle, n’a pourtant pas salué les supporters parisiens après le match. La raison ? Neymar n’a pas du tout apprécié les sifflets d’une toute petite minorité de spectateurs au moment d’aller tirer son penalty en fin de match. Certains fans ont clairement réclamé Cavani pour le frapper. En cas de 157e but de l’Uruguayen, ce dernier serait devenu le meilleur buteur de l’histoire du PSG, dépassant Zlatan Ibrahimovic.

“C’était à lui de tirer”
Interrogé sur le geste de Neymar qui n’a pas donné le penalty à Cavani en fin de match, lui valant quelques sifflets du Parc, Thomas Meunier n’a pas voulu polémiquer : Edi, ce n’est pas n’importe qui. Il est là depuis quelques années, il a toujours été très correct envers les supporters, il a une aura, a expliqué le latéral. C’était à lui (Neymar) de tirer, il a pris ses responsabilités, si c’est pour une question de record, ce sera la semaine prochaine. Ou celle d’après. Je ne sais pas s’il le savait, je ne pense pas que c’est quelque chose qui attire l’attention.”

L’arrière droit du PSG n’a cependant pas nié que Neymar était peut-être légèrement vexé après le match: “Il était peut-être un peu rancunier, beaucoup de joueurs auraient réagi pareil. Quand tu mets quatre buts et que tu fais deux passes décisives, te faire siffler, c’est un peu ingrat de la part de supporters. Ça aurait été un beau geste de Neymar. Mais c’était à lui de le tirer, il a fait ce qu’il avait à faire.”