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Nouvelle star du peloton, Remco Evenepoel n'a pas de limite

S'il était modeste, cela sonnerait faux. Alors autant y aller à fond dans ses déclarations : Remco Evenepoel (20 ans) veut gagner, tout et vite, à commencer par le Tour de Lombardie, le premier monument cycliste dans sa ligne de mire, le 15 août. "Aujourd'hui c'est vu comme de la motivation, mais il y a vingt ans on l'aurait pris pour un 'dikkenek' un coureur clamant haut et fort ses ambitions", s'amuse Patrick Lefevere, patron de son équipe, Deceuninck-Quick Step, qui a  découvert le vantard, pour reprendre le sens de ce mot d'argot bruxellois.

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Avant l'interruption de la saison, en mars, il avait remporté le Tour de San Juan puis celui d'Algarve, avec trois étapes à la clé. Le deuxième étage de la fusée mise en orbite en 2019, dès sa première année chez les professionnels : cinq victoires, dont la Clásica San Sebastián, soit trois de plus qu'Eddy Merckx à ses débuts, auquel il est sans cesse comparé. De quoi faire passer le "Cannibale" pour un végétarien. Ajoutons les 23 victoires de son année junior - doublé route-chrono aux Mondiaux en point d'orgue - et l'on comprend mieux la question rhétorique formulée alors par Monsieur Eddy face à l'évidence : "Pourquoi ne deviendrait-il pas plus fort que moi?"

Pour les grands tours, il vise d'abord le Giro

Depuis, la légende du cyclisme souffle le chaud et le froid, pas forcément enchanté à l'idée d'être rejoint sur son pié...


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