Novak Djokovic, un faux coupable

Novak Djokovic durant sa courte libération sur le sol australien, le 14 janvier.
Novak Djokovic durant sa courte libération sur le sol australien, le 14 janvier.

Le caractère excessif de certains commentaires relatifs aux conditions du départ d?Australie du numéro 1 mondial de tennis, Novak Djokovic, amène à rappeler un certain nombre d?éléments, trop peu mis en avant dans les débats.

S?il est évident que le joueur serbe a été maladroit dans sa communication, notamment en donnant l?impression que l?exemption qui lui avait été accordée constituait une conséquence normale de son statut et lui permettait de s?affranchir des règles en vigueur en Australie, il ne faut pas occulter :

1° que la vaccination contre le Covid-19 n?est obligatoire ni en Serbie ni en Australie (sauf dans certaines parties du territoire, et pour les personnes exerçant des professions particulières comme celle de soignant). Djokovic n?a, dès lors, commis aucune faute en ne recourant pas au vaccin. Si son choix peut être condamné, sur le plan moral, par certains, il n?en constitue pas moins le simple exercice de sa liberté individuelle ;

2° les autorités sportives organisatrices de l?Open d?Australie ont, après concertation avec les responsables de l?État de Victoria et conformément au processus validé par le ministère de l?Immigration et de la Citoyenneté, permis aux joueurs de solliciter une exemption dont l?attribution répondait à des critères stricts et précis, déterminés par le groupe technique australien sur la vaccination.

Celle-ci a été accordée au numéro 1 mondial sur la base de données médicales transmises dans les délais requis. Il en résul [...] Lire la suite