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Nucléaire : la France essuie un nouveau revers à Bruxelles

Dans son discours du 24 mars à Bruxelles, Ursula von der Leyen a souligné les limites de l’appui de l’Union européenne à l’énergie nucléaire, dans le cadre du règlement concernant la production domestique de technologies propres. Une gifle pour la France, qui défend au contraire l’intégration du nucléaire dans le « Net Zero Industry Act ». Plus inquiétant encore, un plan détaillé dans un « document de travail » recense les « technologies stratégiques à zéro émission » qui bénéficieront d’un « soutien particulier » de la part de l’UE. Le nucléaire n’y est pas mentionné une seule fois, alors que le secteur a de gros besoins de financement, comme le prouvent les difficultés actuelles d’EDF. Et que la France veut lancer un ambitieux programme de construction de nouveaux réacteurs.

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Voitures et énergie, les deux victoires allemandes

« C’est Allemagne 2 - France 0 », ironise un familier des dissensions en cours entre les deux plus grandes puissances des Vingt-Sept. Car Berlin vient parallèlement de remporter une curieuse victoire dans un autre dossier emblématique de la transition écologique orchestrée par la Commission européenne. Le chancelier Olaf Scholz avait stupéfait ses partenaires européens en annonçant le 7 mars dernier que l’Allemagne ne voterait finalement pas le texte sur l’interdiction des moteurs thermiques à partir de 2035 – une mesure pourtant approuvée de longue date par l’ensembl...


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