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OM: "J’ai encore beaucoup de marge", Vitinha raconte son adaptation timide à Marseille

OM: "J’ai encore beaucoup de marge", Vitinha raconte son adaptation timide à Marseille

Il a débarqué avec une étiquette encombrante scotchée sur le dos. Celle de la recrue la plus chère de l’histoire de l’OM. Le club phocéen a déboursé près de 32 millions d’euros pour s’offrir les services de Vitinha lors du dernier mercato hivernal. Un investissement pas vraiment rentabilisé par les premiers mois de l’attaquant portugais dans les Bouches-du-Rhône.

Avec seulement 5 titularisations en 15 apparitions, l’avant-centre de 23 ans a inscrit 2 buts (un doublé contre Troyes mi-avril en Ligue 1). Pas de quoi convaincre Igor Tudor de lui accorder plus de temps de jeu. Mais ce baptême timide ne semble pas avoir affecter le moral de l’international aux 8 sélections (4 buts). Dans un entretien accordé au Parisien, le n°9 de l’OM assure qu’il est capable de faire nettement mieux.

"M’améliorer individuellement"

"Pour être sincère, j’ai encore une grande marge de progression parce que j’ai commencé tard à Braga, j’avais 17-18 ans, explique Vitinha. De mes 18 à mes 23 ans, j’ai déjà bien avancé, bien évolué mais j’ai encore beaucoup de marge. Ce que je n’ai pas fait avant mes 17-18 ans, je peux encore le rattraper."

Le buteur d’1,78m, sous contrat jusqu’en 2027, en profite pour annoncer ses objectifs: "Collectivement, c’est d’arriver à atteindre nos objectifs, à travailler au maximum. Individuellement, c’est encore m’améliorer, aider mes coéquipiers et marquer des buts. C’est un objectif à la fois collectif et individuel. Je remercie encore la confiance que me donne le club."

"On m’a dit que Marseille était une ville dangereuse"

Au-delà du rectangle vert, Vitinha apprécie sa nouvelle vie dans le sud de la France. D’autant qu’il maîtrise la langue de Molière: "Mon adaptation a été très positive. Je connaissais déjà la France et Marseille. Quand j’étais petit, je rendais visite à mes proches qui vivaient à proximité de Lyon. J’écoutais les gens parler français. Quand je suis né, mon papa travaillait en Suisse donc j’ai grandi avec le français."

"Quand je suis arrivé, on m’a dit que c’était une ville dangereuse et compliquée, complète-t-il. Au début, j’étais un peu réticent mais avec le temps - et je ne sais pas si c’est vrai - j’ai vu que ce n’était pas si dangereux que ça. Aujourd’hui, je me sens très bien à Marseille. Il y a du monde, j’adore ça, les supporters me demandent des photos, ça me fait plaisir".

Article original publié sur RMC Sport