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OM - PSG, les notes des Parisiens

LIGUE 1 – Retrouvez les notes des joueurs parisiens à l’issue de la victoire au Stade Vélodrome face à l’Olympique de Marseille (1-5).

Trapp (7) : Vigilant et impeccable sur toutes les sorties aériennes traitées à l’école allemande (aux poings donc), il a commis un nouveau sans faute. Après Barcelone, son souci de relancer propre a encore été payant puisqu’il amène directement le 0-2.

Meunier (8) : Encore un énorme match dans son couloir où il a éteint Payet tout en jouant un rôle offensif prépondérant. Arrivé sur la pointe des pieds, il est la révélation de la saison parisienne.

Thiago Silva (8) : Sa montée décisive sur le premier but en dit long sur sa motivation. Impériale derrière et redoutable sur les coups de pied arrêtés, il a (encore) répondu en bonhomme, sur le terrain, aux critiques sur sa pseudo-fragilité lors des gros matchs.

Marquinhos (8) : C’est devenu une habitude pour lui aussi : ses montées sur corner offre une réelle persepective de but grâce à son super timing. Injouable aussi en défense et à nouveau décisif sur le 4eme but. Que demande le peuple ?

Kurzawa (7) : Deuxième très gros match pour lui après celui contre le Barça, il est même encore monté en puissance avec des montées ultra-tranchantes qu’on avait plus vu chez lui depuis des lustres. Good news pour la fin de saison !

Verratti (8) : Son carton jaune précoce et largement évitable (main volontaire, 30eme) aurait pu le mettre en difficulté pour défendre le reste du match. Mais non, il a juste offert un récital de jeu entre les lignes à montrer à tous les milieux de terrain de la planète. La Joconde du ballon rond est à Paris.

Rabiot (7) : son entente avec Verratti a rendu chèvre le milieu marseillais. On l’a aussi beaucoup vu à la récup et dans ses chevauchés caractéristiques. Impressionant de facilité.

Matuidi (8) : Il revient très fort depuis quelques matchs et comme il adore les matchs contre Marseille, il a encore régalé avec une intensité dans son pressing toujours aussi précieuse. Buteur sur un caviar de Verratti, il a été récompensé de son omniprésence dans la surface.

Lucas (7) : Encore un match curieux pour lui. S’il s’est souvent baladé au coeur de la (faible) défense marseillaise, il a aussi vendangé une première balle de 0-3. Il marque certes avant sa sortie mais ce soir, en planter un était un peu le minimum syndical pour un attaquant à 45M€. Remplacé par Di Maria (73eme), actif mais qui semblait en mode décrassage.

Cavani (7) : Buteur sur un chef d’oeuvre collectif ponctué d’une merveille de déviation, il avait vraiment à coeur d’en enfiler quelques autres, comme en témoigne sa soufflante quand Lucas l’a oublié. Il a donc beaucoup tenté et aurait vraiment mérité sa sucrerie. En revanche, ses caprices à chaque remplacement commence à devenir gavant, même quand c’est pour faire entrer Ben Arfa (82eme).

Pastore (7) : Son manque de rythme flagrant nous a d’abord inquiété d’autant qu’il découlait sur un pressing inexistant. Puis sa montée en puissance s’est illustré par quelques gestes “made in Flaco” comme son coup du foulard qui amène le 3eme but. Il n’y a qu’un Pastore. Remplacé par Draxler (55eme), buteur comme d’hab : avec une déconcertante facilité.

Emery (9) : Bon, je veux bien entendre les “il n’y avait rien face” mais en mettre 5 à l’OM au Vél’ dans un Clasico ne peut définitivement pas être classé dans la catégorie “faits divers”. Ses choix tactiques et son travail minutieux (le premier but est forcément son oeuvre) sont à relever et confirme que ce coach va faire franchir un palier au PSG.

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