Paris se relance face à Strasbourg

LIGUE 1 – Tout n’a pas été parfait, mais le PSG s’est finalement imposé largement face au promu strasbourgeois (5-2). Di Maria, Neymar et Cavani ont été actifs et collectifs.

Le match d’après. Coïncidence, il tombe contre Strasbourg, qui a infligé au PSG sa première défaite de la saison, début décembre à la Meineau. Et qui va rapidement être la quatrième équipe à mener à Paris cette saison, après Toulouse, Marseille et Lyon. Sur une perte de balle de Neymar, Aholou se retrouve seul dans la surface au bout d’un contre rondement mené et peut aligner Areola du plat du pied (0-1, 6^e). Stupeur au Parc.

Le film du match

« On n’avait pas prévu de mener » commente Thierry Laurey ? L’entraîneur strasbourgeois va voir les choses rentrer dans l’ordre. Du gauche, Draxler croise parfaitement à l’entrée de la surface pour une égalisation expresse (1-1, 10^e), puis Neymar – après quelques jongles (2-1, 21^e) – et Di Maria – suite à un duel gagné et une frappe précise (3-1, 23^e) – font le break en deux minutes. En seconde période, bis repetita pour les deux équipes : Strasbourg parvient à marquer sur une frappe lointaine de Bahoken (3-2, 67^e), Paris enfonce le clou quelques minutes plus tard par un piqué parfait de Cavani, servi par Pastore (4-2, 73^e). Cavani qui va finalement s’offrir un doublé, magnifiquement lancé par Neymar et toujours létal dans sa finition (5-2, 79^e). Un feu d’artifice offensif pour un joli stade, bien ambiancé par les ultras des deux camps. Le RCSA est 13^e de Ligue 1, Paris compte toujours 12 points d’avance sur le champion monégasque, vainqueur d’Angers hier soir (4-0).

Le changement, c’est maintenant
Verratti et Mbappé suspendus, Berchiche laissé en tribunes, Emery a procédé à cinq changements par rapport à mercredi. Thiago Silva récupère son brassard en même temps qu’une place de titulaire dans une défense qui aura laissé beaucoup (trop) d’espaces aux visiteurs. Sur son côté, Kurzawa a été inoffensif devant, tandis que Diarra a été important par son abattage mais a parfois joué trop facile. Lien de cause à effet ? Thiago Motta le remplace avant l’heure de jeu et se montre immédiatement précieux par sa capacité d’organisation. Enfin, le trio de devant a été actif, collectif et décisif. C’en était trop pour le RCSA, malgré les arrêts d’Oukidja, l’activité d’Aholou et l’énergie de Bahoken.

Le chiffre : 150
Cette fois, il a joué. Et ça fait 150 matchs de Ligue 1 pour Thiago Silva (33 ans), au PSG depuis six saisons déjà. Le temps passe, et Kimpembe grandit…

Et sinon…
… les maillots parisiens étaient floqués en mandarin en l’honneur du Nouvel An chinois, vendredi. Un clin d’oeil à l’immense marché chinois, aussi.

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