Le Parti socialiste exclut un maire du Puy-de-Dôme, accusé de viol

La commission de lutte contre le harcèlement et les discriminations du Parti socialiste (PS) a exclu vendredi de ses rangs le maire de Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme), accusé de viol, a confirmé l'Agence France-Presse après les révélations de Mediapart. En 2020, Chloé Darochas, une militante socialiste de Montluçon (Alliers), avait porté plainte à son encontre, classée sans suite depuis. La jeune femme affirme avoir été contrainte à une relation sexuelle avec un autre militant en 2017, lorsqu'elle avait 16 ans et lui 21 ans. Entre temps, l'accusé, Anthony Palermo, est devenu en 2020 maire de Saint-Eloy-les-Mines, une commune de 3 500 habitants.

L'élu « ne conteste pas » avoir eu une relation sexuelle avec la plaignante, mais il maintient que l'acte était « consenti », note la commission dans son rapport consulté par l'AFP. Il est précisé que « l'expertise psychiatrique diligentée dans le cadre de l'enquête pénale a permis d'établir que la parole de la victime ne pouvait pas être remise en cause dans son fondement ».

En conclusion, Anthony Palermo, « de par son comportement à l'égard » de Chloé Darochas, a « manqué à ses devoirs et obligations d'adhérent du Parti socialiste ». Il est par conséquence « exclu définitivement ».

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