« Partygate » : Johnson répond à ceux qui l’accusent d’avoir participé aux fêtes pendant le Covid
Boris Johnson a dû quitter son poste de Premier ministre à cause des fêtes illégales organisées pendant les confinements. Il tente encore de se défendre.
ROYAUME-UNI - Le scandale lui avait fait perdre son poste de Premier ministre. Quatre mois après son départ de Downing Street en raison du « Partygate », Boris Johnson assure dans une interview qui sera diffusée en intégralité vendredi 3 février qu’il pensait que les fêtes auxquelles il participait pendant la pandémie avaient lieu « dans les règles ».
« Je vais répéter ce que j’ai dit avant, et j’espère que c’est clair pour tout le monde », a tenté de mettre au clair l’ex-chef de gouvernement dans cet entretien, en partie diffusé dans la presse britannique. « Quelqu’un qui pense que je me suis rendu en toute conscience à ces fêtes qui enfreignaient les règles des confinements, ou qui dit ensuite que j’ai couvert sciemment ces fêtes (...), ne peut pas être pris au sérieux. »
Johnson a-t-il menti aux députés ?
« Si quelqu’un pense ça, il a perdu la tête », a-t-il ajouté durant cette interview réalisée dans le cadre d’un nouveau talk-show intitulé Friday Night with Nadine, présenté par l’une des anciennes ministres de Boris Johnson, la députée conservatrice Nadine Dorries. Un échange qui a donc pu être vu en avance par plusieurs médias britanniques, dont The Independent.
« Nous pensions tous que ce que nous faisions - ou en tout cas, je pensais que ce que je faisais - se conformait aux règles, a-t-il insisté. Et ce que nous pensions, c’est que nous travaillions très dur sur les grandes priorités du moment pour notre pays », a encore poursuivi « BoJo ».
Cet entretien intervient alors que l’ancien Premier ministre désormais député est visé par une enquête parlementaire qui doit déterminer s’il a délibérément menti devant les élus à propos de ce scandale.
Si le Parlement estime qu’il a caché la vérité, il pourrait être contraint de se confronter de nouveau aux urnes pour une législative partielle dans sa circonscription. Malgré ses multiples dénégations, Boris Johnson a par ailleurs déjà été condamné à une amende par la police de Londres pour le « PartyGate ».
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