« Partygate » : Johnson répond à ceux qui l’accusent d’avoir participé aux fêtes pendant le Covid

This handout picture taken and released by Ukrainian Presidential Press Service on January 22, 2023, shows former British Prime Minister Boris Johnson prior to talks with the Ukrainian President, in Kyiv, amid Russian invasion of Ukraine. (Photo by Handout / Ukrainian Presidential Press Service / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT

Boris Johnson a dû quitter son poste de Premier ministre à cause des fêtes illégales organisées pendant les confinements. Il tente encore de se défendre.

ROYAUME-UNI - Le scandale lui avait fait perdre son poste de Premier ministre. Quatre mois après son départ de Downing Street en raison du « Partygate », Boris Johnson assure dans une interview qui sera diffusée en intégralité vendredi 3 février qu’il pensait que les fêtes auxquelles il participait pendant la pandémie avaient lieu « dans les règles ».

« Je vais répéter ce que j’ai dit avant, et j’espère que c’est clair pour tout le monde », a tenté de mettre au clair l’ex-chef de gouvernement dans cet entretien, en partie diffusé dans la presse britannique. « Quelqu’un qui pense que je me suis rendu en toute conscience à ces fêtes qui enfreignaient les règles des confinements, ou qui dit ensuite que j’ai couvert sciemment ces fêtes (...), ne peut pas être pris au sérieux. »

Johnson a-t-il menti aux députés ?

« Si quelqu’un pense ça, il a perdu la tête », a-t-il ajouté durant cette interview réalisée dans le cadre d’un nouveau talk-show intitulé Friday Night with Nadine, présenté par l’une des anciennes ministres de Boris Johnson, la députée conservatrice Nadine Dorries. Un échange qui a donc pu être vu en avance par plusieurs médias britanniques, dont The Independent.

« Nous pensions tous que ce que nous faisions - ou en tout cas, je pensais que ce que je faisais - se conformait aux règles, a-t-il insisté. Et ce que nous pensions, c’est que nous travaillions très dur sur les grandes priorités du moment pour notre pays », a encore poursuivi « BoJo ».

Cet entretien intervient alors que l’ancien Premier ministre désormais député est visé par une enquête parlementaire qui doit déterminer s’il a délibérément menti devant les élus à propos de ce scandale.

Si le Parlement estime qu’il a caché la vérité, il pourrait être contraint de se confronter de nouveau aux urnes pour une législative partielle dans sa circonscription. Malgré ses multiples dénégations, Boris Johnson a par ailleurs déjà été condamné à une amende par la police de Londres pour le « PartyGate ».

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