Pas de miracle pour Nice

Exactement comme à l’aller (2-0), Nice s’est encore incliné face à Naples, mardi soir à l’Allianz Riviera, en barrage retour de la Ligue des Champions. Volontaires mais clairement inférieurs aux Italiens, les Aiglons seront donc reversés en Ligue Europa.

Insigne a crucifié le Gym en 2e période… REUTERS/Eric Gaillard
Insigne a crucifié le Gym en 2e période… REUTERS/Eric Gaillard

“Une classe d’écart entre eux et nous”. La phrase est signée du meilleur Niçois de la partie, Christophe Jallet. Elle résume à merveille ce qui s’est passé sur le terrain ce mardi soir. Déjà trop tendre au San Paolo lors du match aller (2-0), Nice s’est incliné sur le même score face à des Napolitains redoutables en attaque et très solides derrière. La bande à Favre ne disputera donc pas la Ligue des Champions.

Volontaires mais trop peu dangereux, les Aiglons – qui ont attendu la 84e minute pour se créer leur première véritable occasion de la partie via Ganago – n’ont cependant pas à rougir de cette élimination. Après avoir sorti l’Ajax, le finaliste de la récente Ligue Europa, au précédent tour, ils avaient déjà fait le plus dur en ayant la garantie d’être reversés en C3.

Comme à l’aller, les hommes de Maurizio Sarri ont largement dominé les débats et ont souvent buté sur un très bon Cardinale (14e, 74e) lorsqu’ils n’ont pas touché le poteau (Mertens, 49e). A force d’attaquer, les Italiens ont fait la différence en deuxième période, en profitant d’abord de leur supériorité numérique puisqu’au moment de l’ouverture du score de Callejon, de près (48e), Balotelli se prenait le bec avec un arbitre assistant sur le bord du terrain.

A la 89e minute, Ghoulam servait en retrait Insigne qui ajustait Cardinale du droit pour le 2-0. Naples a mérité sa place en C1. Le Gym va désormais devoir gérer le cas Balotelli, totalement hors du coup et copieusement sifflé par le public de l’Allianz Riviera.

Le chiffre : 2013
Aucune équipe italienne n’était parvenue à franchir le barrage de la C1 depuis l’AC Milan en 2013 face au PSV Eindhoven.

Les tops et les flops
Flop total pour Balotelli, qui va devoir expliquer à son coach son rendement proche du néant et son attitude néfaste sur l’ouverture du score napolitaine. Les meilleurs niçois ont été Jallet et Saint-Maximin. Ce dernier a été le seul qui a réussi à prendre à défaut la défense italienne. Dépassé par le rythme du match, Sneijder a été transparent en première période avant de retrouver quelques sensations en deuxième. Du côté du Napoli, Mertens a confirmé qu’il était un poison, Koulibaly a dévoré Super Mario, Hamsik a brillé par sa justesse technique et Insigne par sa capacité à être constamment en mouvement.