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Pass Navigo : pour éviter une trop forte hausse, Beaune promet un soutien de l’État (sans dire lequel)

Clément Beaune promet un soutien de l’Etat pour éviter une hausse trop forte du Navigo (sans dire lequel)
Capture RTL Clément Beaune promet un soutien de l’Etat pour éviter une hausse trop forte du Navigo (sans dire lequel)

PASS NAVIGO - Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a assuré ce mardi 6 décembre qu’« il y aura(it) un soutien de l’État » à Île-de-France Mobilités (IDFM) afin d’éviter la hausse de 20 % des tarifs des transports publics franciliens envisagée par l’institution régionale si le gouvernement ne fait pas un geste. La nature de cette aide reste toutefois toujours floue.

« Oui il y a des discussions, et oui l’État aidera pour 2023 », a affirmé Clément Beaune sur RTL. « Il y aura un soutien de l’État pour que les usagers soient mieux protégés. (...) Ma responsabilité de ministre des Transports, c’est d’aider la région pour aider les usagers », a-t-il déclaré, rappelant que les tarifs sont « fixé(s) par la région, qui a cette compétence ».

À cet égard, Clément Beaune fait un amalgame entre la région Île-de-France et IDFM, autorité organisatrice associant la région aux départements, les deux institutions étant présidées par Valérie Pécresse (LR).

« Je souhaite qu’il n’y ait pas de hausse significative, parce que je pense que ce ne serait pas soutenable dans la période d’inflation que l’on vit », a commenté Clément Beaune ce mardi. Il ne s’est toutefois pas avancé sur la forme que prendrait l’aide de l’État, notant que les 450 millions d’euros à trouver étaient « le chiffre que donne la région ».

En effet, IDFM doit trouver 450 millions d’euros pour boucler son budget de fonctionnement 2023, qu’elle doit adopter mercredi. Celui-ci ne peut pas être en déficit.

Une hausse de 20% ? Un solution « inacceptable » pour Pécresse

Si le gouvernement ne permet pas à IDFM de trouver de nouvelles formes de financement, les tarifs pourraient augmenter de 20 %, menace Valérie Pécresse, jugeant elle-même cette solution « inacceptable ». L’abonnement mensuel Navigo passerait notamment de 75,20 à 90 euros, et le ticket de métro à l’unité de 1,90 à 2,30 euros.

Les nouvelles sources de revenus envisagées par Valérie Pécresse, en particulier une augmentation ciblée du versement mobilité - une taxe sur la masse salariale des entreprises de plus de 11 employés -, doivent être approuvées par le Parlement et donc recevoir l’aval du gouvernement.

Dans une délibération qu’elle doit soumettre mercredi au conseil d’administration d’IDFM, l’élue a menacé de suspendre une série de paiements liés à de grands projets pilotés par l’État, à commencer par la préparation des Jeux Olympiques et le métro du Grand Paris, si le gouvernement ne fait pas de geste.

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