Perrine Laffont vise l'or lors des Mondiaux à Bakuriani (Géorgie) ce samedi en simple et dimanche en parallèle. La Française, qui a fait le plein de confiance en ce début d'année en Coupe du monde, devrait proposer son nouveau run sur une piste qu'elle découvre.

« Que retenez-vous des dernières manches de Coupe du monde, entre Val Saint-Côme, Deer Valley et Valmalenco ?
Les trois semaines ont été très intenses. Car il y a eu quatre compétitions en tout, trois en Amérique du Nord (Canada et États-Unis) et une en Europe, et à chaque fois je suis allée au bout. Avec tout ça, de la fatigue s'est donc accumulée. Mais, au final, j'ai engrangé énormément de confiance, et c'est surtout ça que je retiens. J'ai fait des beaux runs, je prends la tête du classement général et ça se passe super bien en parallèle. Il n'y a que du positif qui s'enchaîne, c'est trop bien. On voit que la régularité paie.

lire aussi : Le début des Championnats du monde de ski freestyle des Bleus perturbé

Que représentent pour vous ces Mondiaux ?
Il y a le classement général de la Coupe du monde qui compte beaucoup, je ne peux donc cet hiver pas me focaliser que sur les Mondiaux. Je prends la saison dans sa globalité. Les Mondiaux, ça reste une course d'un jour qui est hyper importante, donc tu as envie de performer le jour J. Mais ma saison ne dépend pas que de ces mondiaux non plus.

Estimez-vous arriver dans les meilleures dispositions en Géorgie ?
Oui en effet, j'ai pris l'ascendant psychologique et ça fait du bien. Il me reste à peaufiner quelques trucs à l'entraînement, notamment sur ma nouvelle figure (le D-Spin Mute). Mais j'arrive dans la meilleure des postures en Géorgie.

Connaissez-vous cette piste de Bakuriani ?
Je ne connaissais pas cette piste jusqu'à mon premier entraînement mercredi, nous n'y étions jamais allés. Il n'y a pas une grande pente, c'est un profil assez plat. Ce n'est pas très difficile de skier mais il y a certains points techniques où il faut rester vigilant, notamment les deux sauts. Les bosses, elles, sont assez saignantes avec de la neige dure. C'est un style de ski où il faut se réadapter et qu'on n'a pas trop eu sur les dernières Coupes du monde. Il a donc fallu s'adapter un peu, mais les sensations sont très bonnes.

lire aussi : Laffont se relance grâce au trampoline

Allez-vous présenter votre nouveau run avec le D-Spin Mute ?
Oui sans doute, c'est le but. Je l'ai sorti lors de la manche à Val Saint-Côme au Canada mais j'ai fini 4e alors que la figue avait été bien exécutée. J'ai juste eu du mal sur ma reprise de ski, ce qui m'a fait rater le podium (4e). Cette semaine, je travaille sur plusieurs détails toute pour arriver au mieux samedi. »