Petit guide à l’usage d’un entraineur menacé

René Girard
René Girard

Comment un entraineur doit-il se comporter quand il se sent menacé ? Le syndicat, l’UNECATEF, leur a transmis quelques recommandations que Yahoo Sport s’est procuré.

Colbert Marlot (Sedan), Viorel Moldovan (Auxerre), Franck Passi (Marseille), Sylvain Ripoll (Lorient), Denis Zanko (Laval), Frédérique Antonetti (Lille) et René Girard (Nantes), ils sont sept à avoir déjà fait leur valise depuis le début de la saison. Une situation qui inquiète leur syndicat, l’UNECATEF, qui a transmis a tous les entraineurs quelques recommandations pour gérer au mieux une situation de crise.

Ainsi, si un entraineur se sent en « danger », comme l’écrit le syndicat, il doit « se méfier des réactions à chaud et des déclarations qu’[il] peut être amené à faire dans les médias ». Plus clairement, l’UNECATEF explique comment faire : « bottez en touche car vos déclarations à chaud pourraient vous être opposées par la suite, n’évoquez jamais votre situation personnelle. »

Autre règle à respecter pour les techniciens menacés : « ne jamais signer quoi que ce soit ‘sur le coin’ d’une table dans une discussion avec vos dirigeants, il faut notamment se méfier des accords relatifs au traitement social et fiscal d’une éventuelle transaction. »

Si un entraineur vient malgré tout à être licencié, il y a là-aussi quelque règles à observer. « Exigez un écrit, à défaut présentez-vous sur votre lieu de travail aux horaires normaux », détaille l’UNECATEF qui précise se tenir aux côtés des entraineurs « pour [les] conseiller, [les] orienter et [les] assister », à tous les stades de la procédure.