Après les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne, de nouvelles nations ont annoncé qu'elles ne disputeront pas les championnats du monde amateurs femmes de boxe en mars, en Inde. Elles protestent contre la présence des Russes et Biélorusses qui participeront avec leur drapeau. La France, elle, n'envisage pour l'instant pas le boycott.

Les championnats du monde amateurs femmes de boxe, qui se disputeront du 15 au 26 mars à New Delhi (Inde), seront boycottés par différentes nations. Après l'Irlande, les États-Unis et la Grande-Bretagne, la Suisse, la République tchèque, le Canada, les Pays-Bas et la Suède ont annoncé leur absence. Ces pays protestent contre la présence des Russes et des Biélorusses qui participeront avec leur drapeau et non pas dans une équipe neutre.

Bien que suspendu depuis 2019 par le Comité International Olympique, qui lui reproche notamment des problèmes financiers et de gouvernance, l'International Boxing Association (ex-AIBA) continue de gérer les compétitions internationales de boxe amateur. Elle n'est toutefois plus chargée des Jeux Olympiques (les qualifications et les Jeux de Paris 2024 seront directement gérés par le CIO, comme cela avait déjà été le cas pour Tokyo).

L'IBA est présidée par le Russe Umar Kremlev qui bénéficie du soutien financier de Gazprom. Aux championnats du monde hommes et femmes, les médaillés d'or perçoivent 200 000 dollars (187 338 euros), ceux d'argent 100 000 dollars et ceux de bronze 50 000 dollars.

« Le Néerlandais Boris Van der Vorst, opposant à Kremlev, veut que la France boycotte les Mondiaux, explique Dominique Nato, président de la Fédération française de boxe, mais je ne vois pas pourquoi je priverais nos athlètes d'un tel événement. J'ai posé la question à notre ministre, madame Amélie Oudéa-Castéra, qui m'a dit qu'elle n'allait pas nous en empêcher. Mais je reconnais que je suis très perturbé en ce moment. »

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