Pourquoi certaines peaux grattent, brûlent ou rougissent après une exposition au soleil

Sans aller jusqu'au coup de soleil, la rencontre de notre peau avec les rayons ultraviolets du spectre solaire peut se traduire par diverses réactions inesthétiques, voire invalidantes. | Maggie Zhan via Pexels
Sans aller jusqu'au coup de soleil, la rencontre de notre peau avec les rayons ultraviolets du spectre solaire peut se traduire par diverses réactions inesthétiques, voire invalidantes. | Maggie Zhan via Pexels

Le soleil revient et, avec lui, son cortège de petits inconvénients cutanés. Sans aller jusqu'au coup de soleil, la rencontre de notre peau tout juste sortie de l'hiver avec les rayons ultraviolets (UV) du spectre solaire (UVA, UVB et UVC) peut se traduire par diverses réactions inesthétiques, le plus souvent bénignes mais parfois invalidantes.

On parle des «allergies au soleil» au sens large, ou photodermatoses, qui regroupent notamment la lucite, qu'elle soit estivale bénigne (fréquente) ou polymorphe (plus rare), l'urticaire solaire ou des réactions de photosensibilisation. Elles se produisent le plus souvent sur des zones de la peau habituellement peu exposées –ou qui ne l'ont pas été depuis un certain temps (au sortir de l'hiver par exemple): le décolleté, le dos, les épaules, mais pas le visage. Cette photosensibilité peut se manifester de diverses façons: boutons, petites vésicules ou plaques rouges, irritation et/ou sensation de démangeaison plus ou moins virulente (prurit).

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Son apparition, son intensité et sa persistance varient en fonction des individus et du type d'allergie: les lucites estivales prennent la forme de petits boutons, sa «version» polymorphe provoque des lésions rouges plus importantes (avec papules), l'urticaire entraîne une sensation de brûlure au niveau des lésions œdémateuses, mais s'estompe en une journée. Dans la plupart des cas, toutefois, les symptômes disparaissent spontanément, notamment avec le bronzage. Pour la lucite polymorphe, cela peut prendre plusieurs semaines.

Toutes les peaux peuvent être touchées. On considère ainsi que 10% à 20% de la population française serait concernée par les lucites estivales. Ces dernières se manifestent plus volontiers chez les femmes de 20-30...

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