Pourquoi la galère de Ferrari en F1 va durer

Bonne nouvelle pour Ferrari : les ­tifosis ne sont pas admis à Monza dimanche (15h10, Canal+). La mauvaise, c'est qu'ils seront de retour, à raison de 2.880 personnes par jour, cette semaine au circuit du Mugello. En Toscane, la Scuderia "fêtera" le millième Grand Prix de son histoire. Les sifflets risquent d'être plus virulents que les "Forza!". Sur un nuage il y a un an à la même époque, quand Charles Leclerc et Sebastian Vettel alignaient trois victoires (Belgique, Italie et Singapour), l'écurie de ­Maranello traverse une tempête depuis le début de cette saison tronquée par la pandémie (5e au classement des constructeurs). Et elle n'est pas près d'en sortir.

Une entourloupe sur le moteur

Les ennuis ont commencé quand, début novembre 2019, au Grand Prix des États-Unis, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a envoyé aux écuries une directive technique précisant le mode de gestion des moteurs. Jusque-là, Ferrari usait d'un subterfuge pour injecter plus de carburant et de lubrifiant, donc plus d'énergie, dans les cylindres de son V6. Autrement dit : la cinquantaine de chevaux ainsi gagnés ne l'était pas de manière réglementaire. La petite entourloupe a tourné à l'affaire politique lorsque, avant la saison 2020, la FIA a indiqué avoir trouvé un accord avec la Scuderia, sans la pénaliser, et reçu l'assurance que celle-ci allait désormais se mettre en conformité. Avec des effets désastreux sur la performance de ses monoplaces. Mais sauver la face était à ce prix.

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