Pourquoi la Belgique peut aller très loin au Mondial

Mondial 2018 – Emmenée par sa star Eden Hazard, la Belgique peut aller très loin lors de la Coupe du Monde russe, qui a débuté ce jeudi. On vous explique pourquoi.

Parce que ses résultats sont très prometteurs
Pour se qualifier pour la 13e Coupe du Monde de son histoire, la Belgique a quasiment fait un sans faute durant les éliminatoires, avec 9 succès et un nul en 10 rencontres dans le groupe G. Les Diables Rouges n’ont laissé que des miettes à leurs (faibles) adversaires (dont la Grèce, la Bosnie et l’Estonie) marquant à 43 reprises (un record) et n’encaissant que 6 petits buts. Lors de ses matches amicaux de préparation, la bande à Martinez est restée dans ses standards : 3 succès (Arabie Saoudite, Egypte, Costa Rica) et 1 nul (Portugal) en 4 matches, avec un seul petit but encaissé (face au Costa Rica) et 11 buts inscrits. Sans manquer de respect à la Tunisie et le Panama et dans une moindre mesure à l’Angleterre, on voit mal comment les Belges pourraient ne pas sortir en tête de leur poule G.

Parce que son effectif est impressionnant
A bien y regarder, l’effectif des Diables Rouges est impressionnant et semble même, individuellement, au dessus des 5 autres formations favorites pour le sacre suprême (Brésil, Argentine, France, Allemagne et Espagne). De Courtois à Carrasco, en passant par Hazard, Mertens, Meunier, Lukaku ou De Bruyne, l’équipe belge a fière allure avec sa constellation de stars. Les solutions alternatives sont également nombreuses pour Martinez et son adjoint Thierry Henry, avec Batshuahi en attaque, Tielemans, Dembélé ou Fellaini au milieu et Kompany en défense. Dans le jeu, les Belges offrent un football de contre, très offensif, avec des latéraux très hauts et un jeu fait de mouvements et accélérations. Du pur spectacle.

Parce qu’Eden Hazard est un phénomène
Toute grande équipe a son grand meneur de jeu. Si le Brésil possède Neymar et l’Argentine Messi, la Belgique sait qu’elle peut compter sur son génial milieu offensif Eden Hazard. Auteur de 12 buts en Premier League cette saison avec Chelsea, l’ancien Lillois arrive en Russie en grande forme. Buteur en amical face à l’Egypte le 6 juin (3-0), il est monté en puissance lundi face au Costa Rice (4-1), avec une passe décisive pour Mertens, des gestes de grande classe et des accélérations fulgurantes. Le Panama, premier adversaire des Diables Rouges, le 18 juin à Sotchi (17h), en tremble déjà.