Pourquoi de nombreux salariés restent coincés au Smic pendant plusieurs années

Le gouvernement tire la sonnette d'alarme. Plus de 70% des branches professionnelles ont une grille salariale commençant sous le Smic, ce qui pénalise la progression des salaires, selon l'exécutif, qui veut pouvoir fusionner celles qui ne se mettent pas à jour. Il s'agit en effet de l'une des mesures prévues dans le cadre du projet de loi "pouvoir d'achat", qui sera présenté en conseil des ministres début juillet.

"La faiblesse du nombre d’accords garantissant des minima conventionnels au niveau du Smic est un élément caractérisant la faiblesse de la vie conventionnelle d’une branche permettant au ministre chargé du Travail de procéder à la fusion administrative des branches", estime le gouvernement, selon l'un des articles de son projet de loi. "Au 17 juin, sur les 171 branches suivies du régime général couvrant plus de 5.000 salariés, 120 affichent une grille comportant au moins un coefficient inférieur au Smic en vigueur", détaille l'exécutif.

Les récentes hausses successives du Smic (+2,2% en octobre 2021, +0,9% en janvier et + 2,65% en mai) ont en effet eu pour conséquence de "tasser" encore davantage certaines grilles salariales laissées en jachère faute de négociations régulières.

Certes, si le minimum conventionnel est inférieur au Smic, l'employeur doit combler l'écart, un salarié ne pouvant pas être rémunéré en dessous. Mais lorsque plusieurs niveaux d'ancienneté sont rattrapés par le Smic, cela génère une concentration accrue de salariés autour du Smic. Autrement dit, (...)

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