Pourquoi Sakai ne fait plus rire personne

LIGUE 1 – Moqué à son arrivée en 2016, le latéral de l’OM Hiroki Sakai est devenu un pion essentiel du dispositif de Rudi Garcia. On vous explique pourquoi il ne fait désormais plus rire personne.

Hiroki Sakai adore Morgan Sanson et c’est réciproque… REUTERS/Stephane Mahe
Hiroki Sakai adore Morgan Sanson et c’est réciproque… REUTERS/Stephane Mahe

C’est un grand professionnel
Tous ses coéquipiers le diront : Sakai est un grand professionnel. Toujours à l’heure aux entraînements, le latéral droit de 27 ans ne rate jamais une séance, se donne toujours à fond, ne fait jamais la gueule, fait attention à ce qu’il mange (surtout du sans gluten) et arbore toujours avec le sourire les couleurs de l’OM. Le rêve pour tout entraîneur. Discret, poli, modeste et discipliné, Sakai fait donc l’unanimité dans le vestiaire. Un joueur de l’ombre désormais également très apprécié des supporters olympiens, qui ont compris qu’ils n’avaient pas à faire à Koji Nakata, premier Japonais – aux pieds carrés – à avoir signé à l’OM en 2005.

C’est un guerrier sur le terrain
Sur le terrain, Sakai fait partie de ces joueurs qui ne commencent jamais vraiment l’année comme titulaire. Les dirigeants et supporters l’imaginent d’abord en numéro 2, puis au final, sa rigueur, son endurance et son goût pour le combat en font un pilier indéboulonnable. L’an dernier, pour sa première saison olympienne, l’international japonais a participé à 35 matches de L1 sur 38. Cette saison, il a déjà été titulaire à 32 reprises, toutes compétitions confondues. “Si je n’avais que des Sakai à gérer ce serait un bonheur”, se plaît à répéter Garcia, fan de sushis et à qui le Japonais distille ses bonnes adresses, comme celle de son ami Ippei Uemura, à Saint-Anne (8e).

C’est un porte-bonheur
Avec Sakai sur le terrain, l’OM ne perd que très rarement cette saison. Hormis les deux trous d’airs de la fin de l’été (fessées face à Monaco et Rennes), le Japonais n’a perdu que deux fois lorsqu’il a été titulaire avec l’OM : à Lyon en L1 et tout récemment à Braga en 16e de finale retour de C3. Lors des revers à Salzbourg et Guimaraes en C3, il était soit absent, soit remplaçant. Face au PSG à l’aller au Vélodrome (2-2), le natif de Kawisha a muselé Neymar et prouvé qu’il pouvait signer des prestations xxl dans les grands rendez-vous. Dimanche au Parc des Princes, le dévoué latéral droit mouillera encore le maillot pour l’OM. L’ancien recruteur Jean-Philippe Durand, qui est allé le dénicher à Hanovre à l’été 2016, ne manquera ça pour rien au monde.