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Pradié et Ciotti défendent l'un et l'autre une proposition de loi ce jeudi avant le congrès LR

Eric Ciotti et Aurélien Pradié.  - AFP
Eric Ciotti et Aurélien Pradié. - AFP

Le congrès du parti Les Républicains (LR), c'est pour bientôt. Ce week-end, les quelque 91.000 adhérents de la formation politique sont appelés à désigner le nouveau président du mouvement.

En attendant, deux des trois prétendants, les députés Éric Ciotti et Aurélien Pradié, vont pouvoir imprimer leur marque politique à l'occasion de la niche parlementaire de LR à l'Assemblée nationale ce jeudi.

Lors de cette séance, l'ordre du jour est fixé par les parlementaires et non par le gouvernement. Ainsi, quatre propositions de loi LR, dont deux portées respectivement par Éric Ciotti et Aurélien Pradié, seront débattues si le temps le permet. Le troisième candidat au congrès LR, Bruno Retailleau, ne sera pas de la partie. En tant que sénateur de Vendée, il siège dans la chambre haute, au Palais du Luxembourg.

Des juridictions spécialisées

Ses deux concurrents au congrès vont défendre des propositions de loi à leur image. Aurélien Pradié souhaite créer "une juridiction spécialisée aux violences intrafamiliales". Lors de la dernière législature, il s'était distingué en faisant adopter une proposition de loi visant à améliorer le traitement des violences faites aux femmes, notamment avec la généralisation du bracelet anti-rapprochement.

S'il a durci ses positions durant cette campagne interne, le numéro 3 de LR veut incarner une "droite sociale" et "parler de tous les sujets", comme il le répète à longueur d'interview.

De son côté, Éric Ciotti reste dans son couloir fétiche, celui du régalien. Sa proposition de loi: créer "une juridiction spécialisée dans l'expulsion des étrangers délinquants". Le "Monsieur sécurité" de LR, favori pour obtenir les rênes du parti, s'est signalé à de nombreuses reprises sur le sujet.

Lors du Congrès 2021 de sa formation, destiné à désigner le futur candidat LR pour la présidentielle, il était allé jusqu'à évoquer l'idée d'un "Guantanamo à la française." Cette ligne dure lui avait permis de terminer en tête du premier tour. Rebelote ce week-end?

Article original publié sur BFMTV.com