Privé de sélection, Thomas Heurtel « prêt » à jouer avec les Bleus si la Fédération l'appelle
Dans un entretien accordé à « Ouest-France », le meneur du Zénith Saint-Pétersbourg et international tricolore (99 sélections) est revenu sur sa situation avec les Bleus. Thomas Heurtel, qui n'est plus sélectionnable en raison de la guerre menée par la Russie en Ukraine, réaffirme son attachement au maillot bleu.
L'affaire Thomas Heurtel (33 ans, 99 sélections) n'en est pas encore à son terme. Dans un entretien accordé à Ouest-France, le meneur, qui a signé après l'Eurobasket au Zénith Saint-Pétersbourg, en Russie, le 22 septembre, et qui n'est donc plus sélectionnable depuis, a rappelé son attachement au maillot tricolore, tout en affirmant son incompréhension quant à la sanction prise à son égard. « C'est toujours un honneur de porter ce maillot-là. Je ne comprends vraiment pas le but de cette décision. Je ne crois pas que ça ait de sens d'être puni parce que je travaille juste dans un club russe. »
Sollicités à Trélazé (Maine-et-Loire), où la France affrontera la Lituanie dimanche (18 heures), les membres du staff de l'équipe de France n'ont pas souhaité réagir, considérant avoir déjà tout formalisé mardi à Nanterre. En début de semaine, à l'occasion du début du rassemblement des Bleus, le sélectionneur Vincent Collet et le manageur général Boris Diaw avaient rappelé que Thomas Heurtel avait été interdit de sélection par une décision prise par un bureau fédéral et qu'un tel bureau devrait à nouveau être réuni si jamais le meneur présentait les conditions requises afin de prétendre à nouveau à une sélection.
Siutat avait fermé définitivement la porte à HeurtelEn novembre dernier, le président de la Fédération française de basket Jean-Pierre Siutat avait affirmé qu'Heurtel ne reviendrait plus en équipe de France. La raison ? Sa signature au sein du club russe du Zenith Saint-Pétersbourg. Le joueur avait auparavant signé une déclaration sur l'honneur promettant qu'il ne s'engagerait pas avec un club russe tant que la guerre en Ukraine durerait. Dans la foulée, le manager de l'équipe de France Boris Diaw avait tempéré les propos de son président, déclarant que Heurtel n'était pas définitivement « rayé » de la sélection nationale.
Sans s'en cacher, Heurtel a aussi placé les Jeux Olympiques de 2024 dans sa ligne de mire. La prochaine grande échéance est la Coupe du monde 2023 (25 août - 10 septembre) en Indonésie, au Japon et aux Philippines.
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