Procès d’Alexandre Benalla : l’ex-chargé de mission de l’Élysée admet avoir commis de « nombreuses erreurs »

En ouverture de son procès en appel, Alexandre Benalla a reconnu vendredi certains délits pour lesquels il est traduit en justice. Jugé pour des violences perpétrées en marge du défilé du 1er mai 2018 à Paris, l’ancien chargé de mission de l’Élysée a admis avoir « commis de nombreuses erreurs ». L’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron avait fait appel de sa condamnation à trois ans de prison, dont un an ferme, décidée en première instance, en septembre 2021.

Le 1er mai 2018, Alexandre Benalla, portant un casque de police, a molesté cinq personnes dans le Ve arrondissement de la capitale lors de plusieurs interpellations, alors que son rôle était de surveiller le défilé au titre d« observateur ».

La justice lui reproche également d’avoir communiqué de façon illégale des images de vidéosurveillance à la police, de bénéficier de passeports après son départ de l’Élysée, d’avoir obtenu un passeport de service à la faveur d’un faux document, et d’avoir porté une arme illégalement en 2017.

Acte de repentance

Au cours du premier procès, Alexandre Benalla avait réfuté les accusations qui le visaient. Changement de stratégie ce vendredi. L’homme de 31 ans a reconnu la plupart des griefs, à l’exception des violences en réunion et l’immixtion dans une fonction publique. « J’ai commis sans doute de nombreuses erreurs dans ma défense », a-t-il plaidé.

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