PSG-Angers 1-0 / Les notes des Parisiens : Une petite Coupe pour oublier...

Dominateur mais longtemps inefficace, le PSG a arraché sa 11eme Coupe de France, sans la voler non plus à Angers. Le symbole d’une saison où il y avait clairement moyen de faire mieux.

Aréola (6,5) : Sauvé par son poteau (17eme) sur une reprise angevine sur laquelle il ne peut rien faire, il a été peu sollicité par la suite. Mais soyons juste avec l’ami Alphonse qui a tant reçu cette saison : il a aussi été excellent dans les sorties aériennes et sur les rares frappes adverses.

Aurier (7) : C’est simple, on ne l’avait pas vu aussi rigoureux, offensif et régulier depuis…l’affaire Périscope bien sûr. Parisien le plus dangereux pendant toute la 1ere période grâce à ses nombreuses montées, il a aussi su enfiler le bleu de chauffe après le repos avec une hargne salvatrice sur quelques coups chauds. Un cadeau d’au revoir ?

Thiago Silva (7) : Voilà, ça c’est un « monstre ». Injouable dans les face à face, il est pour une fois sorti de sa zone de confort après le repos pour apporter le surnombre au milieu, faire monter le bloc et ainsi montrer l’exemple à ses partenaires. Ah si seulement on l’avait vu ainsi un certain 8 mars…

Marquinhos (6) : Il avait des clients dans le domaine aérien, notamment sur les montées de N’Doye et a parfois été secoué. Heureusement, il a aussi su hausser le ton au sol pour s’imposer avec détermination.

Maxwell (6) : Pour son vrai dernier match parisien, le Max a délivré une copie bien plus consistante que face à Caen. Très demandeur dans son couloir, il n’a pas toujours été servi mais a aussi manqué de justesse sur ses centres.

Verratti (6,5) : Une première période décevante où il n’a pas su peser sur l’entrejeu que ce soit à la récupération ou dans l’organisation. Métamorphosé après la pause, il a pris le jeu à son compte et aurait pu (dû !) inscrire un but d’anthologie s’il avait osé frapper à la fin de son raid.

Thiago Motta (4) : Un festival de passes ratées, c’est rarissime chez lui et c’est pourtant ce qu’il a proposé lors de cette finale. Heureusement, il a essayé de compenser par un repli sur chacune de ses bourdes.

Matuidi (6,5) : Etait-ce son dernier match parisien ? Vu ce qu’il a encore proposé ce soir et toute cette saison, ça serait dommage. Sa grinta et sa volonté de jouer vers l’avant est une denrée trop rare dans cette équipe.

Di Maria (6) : Encore très dangereux, que ce soit sur ses centres ou sur coup-franc (58eme), il lui a clairement manqué de jus pour terminer la partie sur ses standards de la première heure. Indispensable quand même.

Cavani (5) : Il avait pour objectif d’égaliser la (pseudo-)légende en inscrivant son 50eme but de la saison et ses coéquipiers ont tout fait pour cela avec un nombre incalculable d’offrandes qui ont abouti à 6 occasions franches (13,16, 20, 45, 69 et 85eme), toutes mal-exploitées. Dommage pour lui mais il pourra se consoler en allant chercher le record absolu d’Ibra la saison prochaine. En étant plus efficace que ce soir donc.

Draxler (3) : C’est donc officiel, le jeune Julian est porté disparu. Transparent depuis 3 mois, il a récidivé ce soir avec une prestation insipide. Remplacé par Pastore (72eme) qui n’a guère apporté de solutions pour percer le bloc angevin positionné très bas.


Emery (5) :
Un onze ultra-classique et prévisible au coup d’envoi avec un Pastore encore une fois remplaçant. Vu les performances de Draxler depuis des semaines, une alternative aurait été la bienvenue. Même constat pour ce fichu 4-3-3 dont les limites face à un bloc dense et bas ont encore sauté aux yeux. Allez, il a quand même gagné son « same player shoot again » mais cette fois-çi, le joker est grillé.