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PSG - Hatem Ben Arfa "a appris à mettre son ego de côté"

LIGUE 1 – Mis à l’écart depuis le début de la saison au PSG, Hatem Ben Arfa traverse une période compliquée mais reste serein, selon ses proches.

Hatem Ben Arfa face à Avranches
Hatem Ben Arfa face à Avranches

Il y a bientôt sept mois, le 5 avril dernier, Hatem Ben Arfa disputait ce qui reste à son jour son dernier match en tant que footballeur pro, face à Avranches en quart de finale de la Coupe de France. Auteur d’un doublé, le milieu offensif avait régalé et activement participé à la nette victoire du PSG, entretenant une lueur d’espoir sur son avenir au club après des débuts particulièrement difficiles.

Adversaire de Ben Arfa ce jour-là, le milieu Sylvestre Guyonnet rapporte cependant une anecdote qui montre l’état d’esprit dans lequel se trouvait à l’époque l’ancien Lyonnais, Marseillais et Niçois. “En seconde mi-temps, pendant un corner, je lui ai dit ‘Ne lâche rien, ça va venir’, se souvient Guyonnet. Et là, alors qu’on ne se connaissait pas, il me répond : ‘Ah gros, c’est compliqué, ils ne m’aiment pas…’

“Ne pas répondre aux attaques par la colère”

Les faits se sont ensuite chargés de donner raison à l’international français. Quatre jours après son doublé contre Avranches, Ben Arfa reste ainsi désespérément sur le banc lors de la réception de Guingamp en Ligue 1. “Normalement, après un match comme ça, un remplaçant gagne des points vis-à-vis de son entraîneur. Or contre Guingamp, il n’entre pas. Ça, ça fait mal, explique l’ancien joueur pro Sylvain Idangar, grand ami de Ben Arfa. Le match d’après, il disparaissait définitivement du groupe. C’était fini.”

Cette saison, le milieu offensif a même purement et simplement été écarté du groupe pro. Une vexation de plus qui aurait pu le faire “exploser“, selon Idangar, mais il semble bien qu’à 30 ans, l’ancien enfant terrible du foot français se soit assagi pour de bon. “Hatem a beaucoup travaillé sur lui-même, confirme Sylvain Idangar. Je ne vous dirai pas de quelle façon car c’est trop intime, mais il a appris à mettre son ego de côté, à ne pas répondre aux attaques par la colère, car c’est un signe de faiblesse.” On comprend donc mieux pourquoi le joueur semble accepter sans broncher son sort à Paris. Difficile d’imaginer, cependant, que sa bonne attitude puisse pousser Unai Emery et les dirigeants parisiens à changer d’avis à son sujet…