PSG - Marco Verratti encense les Ultras du Parc des Princes

Marco Verratti a apprécié le soutien du Parc face à Barcelone (Getty Images)
Marco Verratti a apprécié le soutien du Parc face à Barcelone (Getty Images)

Dans une chronique pour le site Goal.com, le milieu italien du Paris Saint-Germain a évoqué la relation très particulière qu’il entretient avec le public et sa joie d’avoir vu une superbe ambiance ces derniers mois au Parc des Princes, et notamment le 14 février dernier contre Barcelone.

A 24 ans, Marco Verratti n’a pour l’instant connu que deux clubs professionnels dans sa carrière : Pescara et le PSG. Cela n’empêche pas le brillant milieu italien, véritable passionné de football, d’être particulièrement pointu en matière de tradition de supporters. Dans sa dernière chronique pour le site Goal.com, Verratti s’est ainsi penché sur la question des fans du PSG, livrant une analyse particulièrement construite.

Il y a eu une période où l’ambiance n’était pas exceptionnelle au Parc des Princes, reconnaît le numéro 6 des Rouge et Bleu. Pendant ce temps, nous les joueurs regardions des vidéos des années 1990, quand c’était vraiment le feu. C’était difficile de venir jouer au Parc des Princes à cette époque.” Verratti en est persuadé, le retour des Ultras depuis quelques mois dans les travées de l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud a permis au club de renouer avec cette période mythique.

“Quand vous entendez tous ces gens en train de vous pousser, ça vous donne envie de mourir pour eux”

Nous sommes en train de redécouvrir ce 12e homme au stade, apprécie le “Petit Hibou”. Le changement est venu des dirigeants, mais aussi des joueurs. Nous avons insisté sur le fait qu’il était très important pour nous d’avoir des supporters derrière nous. Après, bien sûr, ce n’était pas à nous de décider. Mais je pense vraiment qu’il est difficile de comprendre à quel point notre public a un impact sur notre performance sur le terrain.

Pour illustrer son propos, l’Italien a un exemple particulièrement récent (et marquant) en tête : “Contre Barcelone, j’étais très fatigué et à des moments j’avais du mal à atteindre certains ballons. Mais quand vous entendez le bruit de tous ces gens en train de vous pousser, ça vous donne envie de mourir pour eux. Contrairement à d’autres joueurs qui disent qu’ils restent dans leur bulle, moi, quand je suis sur le terrain, j’entends les fans qui sont tout autour. C’est quasiment impossible de perdre dans une telle ambiance. Dans la saison, il n’y a que quelques matches comme ça, c’est normal. Nous savons aussi qu’en Ligue 1, l’ambiance peut difficilement atteindre ce niveau. C’est pareil pour Barcelone en Liga.

Gagner au Vélodrome, ce n’est pas la même chose que gagner dans un autre stade de Ligue 1

J’ai beaucoup de mal à jouer dans un stade silencieux, poursuit l’Abruzzais, avant de se projeter sur le “Classique” de dimanche soir. Je suis ravi d’aller jouer au Vélodrome devant 60.000 personnes qui vont nous mettre la pression. C’est ce que j’aime dans le football. Ce n’est pas difficile de jouer ce genre de rencontres, parce que vous savez que gagner au Vélodrome, ce n’est pas la même chose que gagner dans un autre stade de Ligue 1. Pour Marseille, battre le PSG peut sauver une saison. Pour nous, ça rend nos supporters heureux. Je le vois ensuite dans la rue quand ils viennent me féliciter. Toujours avec respect, c’est quelque chose que j’adore avec la France. En Italie, les supporters sont beaucoup plus tactiles (…) J’aime les fans parisiens, qui sont toujours très gentils et qui respectent notre intimité.

Verratti termine son éloge des supporters du club de la capitale en encensant particulièrement les Ultras, qui vouent leur vie entière à l’amour de leur club, ce qui n’est pas sans lui rappeler son expérience personnelle : “Je suis heureux pour eux qu’ils soient revenus au stade. Je suis sûr que pour certains, cela a dû être très difficile de ne pas pouvoir venir nous encourager. Pour beaucoup, supporter le PSG demande énormément de sacrifices financiers. C’est un style de vie. Je peux le comprendre car quand j’étais plus jeune, j’allais systématiquement voir jouer Pescara le samedi (…) Venir nous voir jouer implique de gros sacrifices pour certains et je veux faire en sorte qu’ils soient fiers de moi à la fin du match.”

RD