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PSG-OM : le dernier succès marseillais raconté par ses acteurs

L'insulte de Nicolas Anelka à l'endroit de Raymond Domenech a un peu plus d'un an quand un autre attaquant international s'en prend verbalement à son entraîneur. "Fils de pute", lance André-Pierre Gignac à Didier Deschamps avant un match de Ligue des champions contre l'Olympiakos (0-1) pour lequel il n'est pas titularisé. À quatre jours du Classique, l'atmosphère est lourde à l'OM, 10e après 14 journées. "C'était un contexte assez tendu, resitue Guy Stéphan, déjà adjoint du futur sélectionneur. Avec Didier, on traversait des moments délicats liés à la lourdeur de la troisième saison." Pas seulement parce que Deschamps avait alors quelque 20 kilos superflus…

L'entraîneur est isolé. En froid avec le président Vincent Labrune. En guerre avec José Anigo – "mon cerveau a fait une croix sur cette période", évacue l'ancien directeur sportif afin de justifier son amnésie. Avec Stéphane Mbia au milieu et Morgan Amalfitano à la place de Mathieu Valbuena, laissé au repos, DD opère des changements pour surprendre le PSG, en tête du championnat et pourtant proche d'écarter Antoine ­Kombouaré (Carlo Ancelotti débarquera un mois plus tard). Payant. "Mon premier souvenir, c'est le tir à ras de terre de Morgan, qui rebondit sur le poteau de Sirigu [65e], rembobine Benoît Cheyrou, qui était sorti du banc juste avant ce but du break. J'ai alors pensé à tenir le ballon mais aussi à profiter car le Vélodrome était en feu. Dans le foot, il n'y a pas tant de moments où tu peux te le permettre."

Lu...


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