PSG-Rennes : Le Top-Flop

Dans un match débuté très timidement, les Parisiens ont, une nouvelle fois, fini par faire exploser la défense adverse (4-1). Un succès obtenu grâce à son habituelle maîtrise de la possession (57%) qui a fini par épuiser une équipe rennaise pourtant bien organisée. Le talent des attaquants parisiens a fait le reste. Un talent dont semble en revanche dépourvu M. Abed, arbitre de la rencontre.

Les tops de PSG – Rennes
Les tops de PSG – Rennes

Les Tops :

Mbappé (7) : Encore un début de match délicat avec notamment une balle de 2-0 vendangée (12eme) et plusieurs contres pas très bien gérés. Mais son abnégation habituelle lui a permis de ne jamais disparaître du match, bien au contraire. Sa montée en puissance s’est d’abord concrétisée par plusieurs tirs cadrés mais pas vraiment dangereux avant un final beaucoup conforme à ses standards habituels avec un but (3-1, 66eme) et une passe décisive pleine d’altruisme pour Cavani (4-1, 71eme).

Di Maria (7) : Son caviar pour Cavani dès la 7eme minute (1-0) a permis à son équipe d’entrer au mieux dans le match. Toujours inspiré et dangereux par la suite, il poursuit sa très bonne prestation par une merveille de balle piquée pour redonner l’avantage aux siens (2-1, 60eme). Une performance une nouvelle fois complète pour l’Argentin qui semble définitivement bien installé dans cette équipe. On attend maintenant la confirmation le 12 février face à son ancien club.

Cavani (8) : Crédité d’un doublé, l’Uruguayen mérite également une mention spéciale pour avoir… empêcher un but rennais sur l’un de ses nombreux repli défensif (12eme). Et comme par ailleurs, il a joué très juste et avec très peu de déchet, sa copie atteint un niveau qu’il a rarement atteint ses dernières semaines.

Le flop de PSG – Rennes
Le flop de PSG – Rennes

Le Flop :

M. Abed (arbitre du match) : Après son invraisemblable décision de maintenir son simple carton jaune sur Niang suite à son tacle assassin sur Kehrer, de nombreuses hypothèses ont fleuri. On citera « pêle-mêle » comme dirait l’autre : M. Abed est un farouche opposant au VAR et a voulu le décrédibiliser ; M. Abed est le premier arbitre aveugle du monde (dixit Pierre Ménès qui l’a comparé à Ray Charles) ; ou plus factuellement, M. Abed n’a juste pas le niveau d’un arbitre de Ligue 1. Quoi qu’il en soit, sa décision unanimement critiquée ne doit pas rester sans suite.

Quatre jours après le traitement très particulier infligé à Neymar par quelques Strasbourgeois (avec un écho international réel), les risques de voir la L1 qualifiée de championnat de bouchers où tous les coups sont permis ne va pas diminuer. Et comme il ne faudra pas compter sur la presse espagnole (au hasard) pour dire le contraire et défendre notre championnat, les dirigeants de notre football seraient bien inspirés de rappeler au corps arbitral l’importance de préserver l’intégrité physique des joueurs et de sanctionner sévèrement tout acte la menaçant.