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PSG-Toulouse / Les notes des Parisiens : Plus dur est le retour à la Ligue 1 pour Paris

Cinq jours après avoir réalisé son meilleur match de la saison face au Barça, le PSG n’a pas réussi à marquer contre Toulouse et ne profite pas du faux pas de Monaco.

Les Parisiens ont trébuché devant Toulouse après l'exploit barcelonais.
Les Parisiens ont trébuché devant Toulouse après l’exploit barcelonais.

Trapp (5) : Une frappe écrasée (29ème) facilement captée et une bonne sortie en dehors de sa surface devant Braithwaite : l’Allemand a passé 90 minutes aussi tranquilles que face au Barça.

Aurier (3) : On le sait, il faut un mental solide pour se remettre en question quand l’élève vient à dépasser le « gars sûr ». Si l’on se fie à ce que l’on a vu ce soir, le mental semble avoir déserté l’ex-taulier du poste. Approximations, difficultés à déborder : même pas un demi-Meunier de mardi ! Non, ne me dites pas qu’il est guez le Serge …

Marquinhos (6) : En l’absence de Thiago Silva, il a tenu le rôle de leader de la défense à merveille. Le mimétisme avec O Monstro aurait même pu être parfait sur cette tête offensive détournée sur la ligne par … Kimpembe.

Kimpembe (6) : Bonne nouvelle, Messi ou Delort le jeune « Kim » ne choisit pas ses matchs. Intraitable dans tous ses duels, y compris ceux sur la ligne adverse …

Maxwell (3) : A la ramasse sur une percée de Delort (25ème), trop juste par 2 fois dans la surface adverse : le chant du cygne se poursuit lentement pour lui. Mais comme toujours, avec classe là où d’autres sombreraient tragiquement. Bon ceci dit, on connait déjà une priorité du prochain mercato.

Rabiot (6) : Ses demandes incessantes pour organiser le jeu parisien laisse à penser que la passation de pouvoir avec Thiago Motta a bien eu lieu ce mardi face au Barça. Patron de l’entrejeu, l’Italo-Brésilien lui a clairement laissé diriger le jeu sur ce match. Une mission plutôt bien remplie même si la niaque ne fut pas la même que celle déployée mardi.

Thiago Motta (4) : Est-ce cette vilaine semelle reçu de Delort dès l’entame du match qui l’a pénalisé ? Toujours est-il qu’on l’a peu vu du match malgré sa centaine de ballons négociés. Positionné très bas, il a énormément ralenti le jeu.

Nkunku (3,5) : Comme toujours, il a joué juste (91% de passes réussies) mais c’était aussi plus timoré que d’habitude. Remplacé par Verratti (46ème) qui a de suite remis de l’ordre et du rythme au milieu avant de sombrer curieusement comme le reste de ses partenaires.

Lucas (5,5) : Le banc du Parc aurait-il des vertus magiques ? Toujours est-il qu’après le miracle Di Maria, Lucas aurait pu être le 2ème joueur parisien métamorphosé par son passage sur le banc. Une même motivation décuplée, des percussions tranchantes. Une seule (grosse) différence finalement : l’efficacité. Une compétence qu’Hatem Ben Arfa a une nouvelle fois piétiné des 2 pieds lors de son entrée en jeu.

Cavani (5) : Deux frappes dangereuses dont l’une finira sa course sur le poteau, c’est peu pour lui. La faute notamment à une dispersion dans ses appels de balle qui l’ont fait déserter la surface. C’est dans ces matchs, avec une défense aussi regroupée, qu’on le sent bien seul dans l’axe.

Draxler (4) : Quelques frappes anodines, des dribbles qui ne passent pas : le Dragster a souvent calé ce soir. Le contre-coup de son départ canon ? Remplacé par Javier Pastore qui a alterné le bon (ses passes dans le dos de la défense toulousaine) avec l’agaçant (son jeu à 2 à l’heure en fin de match).

Emery (4) : S’il connait par cœur les failles du jeu du Barça, celles des murailles de L1 lui sont apparemment encore difficiles à percer. Face à une équipe ultra-regroupée en fin de match, il aurait dû imposer un jeu plus direct dans la boîte.