Pyrénées-Orientales : la présidente du Conseil départemental mise en examen pour favoritisme et corruption passive

La présidente socialiste du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, Hermeline Malherbe, a été mise en examen le 16 mai dernier pour « favoritisme », « corruption passive », « trafic d’influence passif », ainsi que « prise illégale d’intérêt ». Dans le cadre d’une enquête sur des marchés publics suspects, l’ancienne sénatrice a également été placée sous contrôle judiciaire. Celle-ci a interdiction de quitter le territoire national, et a dû verser une caution de 50 000 euros, révèle France Bleu Roussillon, mardi.

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L’enquête doit déterminer si Hermeline Malherbe a bénéficié de réductions pour des travaux d’aménagement menés à son domicile à l’époque où elle était présidente de l’Office d’habitat du département des Pyrénées-Orientales (OPH66). L’ancienne sénatrice et son mari avaient été placés en garde à vue le 16 mai dernier, alors que des perquisitions étaient en cours à leur domicile à Perpignan.

Plusieurs mises en examen

En outre, un entrepreneur ainsi que deux architectes sont poursuivis depuis le mois d’avril pour « corruption », « favoritisme », ainsi que « prise illégale d’intérêt », dans le cadre de cette affaire. En effet, le couple Malherbe aurait été relogé gratuitement dans un logement appartenant à l’un de ces architectes qui se trouve être vainqueur d’un appel d’offres de l’OPH66.

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