Quand la fatigue doit inquiéter

L'important, en cas de fatigue, est la bonne récupération.    - Credit:SERGEN SEZGIN / Anadolu Agency via AFP
L'important, en cas de fatigue, est la bonne récupération. - Credit:SERGEN SEZGIN / Anadolu Agency via AFP

Personne, malheureusement, n'échappe à la fatigue. En bonne santé ou touchés par une pathologie chronique, simple quidam ou athlète de haut niveau, après une journée de travail intense, nous sommes tous confrontés à cette sensation de ne plus avoir les ressources suffisantes pour continuer à travailler, réfléchir, faire du sport…

Cette sensation de fatigue peut toutefois être une bonne chose. En réponse à un effort physique, lorsqu'elle reste temporaire et réversible, elle contribue à la progression de nos performances. C'est alors une situation normale, qui renvoie au fameux « no pain, no gain ».

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Mais ses symptômes peuvent aussi être autant d'indices de la présence d'une fatigue accumulée qui, cette fois, peut avoir des conséquences négatives durables. Elle est alors un signal qui nous alerte d'un risque de « surchauffe » et se traduit par une altération d'activité dans une partie de notre cerveau importante dans la prise de décision : le cortex préfrontal latéral.

Notre capacité d'attention peut alors être amoindrie, de mauvaises décisions être prises, notre anxiété s'intensifier, notre motivation diminuer, tout comme notre mémoire de travail… Le point important est donc l'évaluation du niveau de fatigue : comment faire ? Comment notre corps la gère-t-elle ? Et surtout… de quoi parle-t-on ?

Une évaluation complexe

Si évoquer la fatigue est courant, réussir à la mesurer reste complexe de [...] Lire la suite