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Réforme des retraites : l'exécutif et les oppositions s'accusent mutuellement de chantage au vote

Ce lundi, deux motions de censures déposées par le groupe Liot et le Rassemblement national seront examinées et soumises au vote à l'Assemblée. À quelques heures de ce scrutin attendu, la majorité présidentielles et les oppositions s'accusent mutuellement de corruption. Dimanche dans Le Grand Jury RTL – Le Figaro – LCI, Jean-Luc Mélenchon a affirmé que Bruno Le Maire avait appelé « des élus pour leur dire ce qu'il fallait voter à l'Assemblée nationale, en échange d'un possible arrangement ». « Faire pression sur les élus pour les pousser à faire quelque chose contre leur gré est condamné par la loi », a-t-il rappelé par la suite sur Twitter.

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Une accusation qui fait écho à une enquête du Parisien, publiée le 13 mars dernier, qui révélait un appel du ministre de l’Economie à une députée Les Républicains plutôt opposée à la réforme des retraites. Ce dernier aurait promis de se montrer « attentif » à sa circonscription en échange d’un vote. Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire La France insoumise avait écrit au procureur général François Molins, l’appelant à se saisir la Commission des requêtes de la Cour de justice de la République pour vérifier ces informations.

Réagissant sur Twitter aux propos de Jean-Luc Mélenchon, Bruno Le Maire a démenti les faits. « Faux. La députée est revenue sur ses propos (l'élue appelée est revenue sur ses propos assurant qu'elle s'était « mal exprimée », ndlr)...


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