Les révélations douloureuses de Georgia Simmerling, athlète olympique, sur sa santé mentale

Georgia Simmerling, médaillée olympique en 2016 à Rio en cyclisme, a publié un long texte dans lequel elle raconte avoir souffert toute sa carrière de troubles alimentaires, mettant une fois de plus en lumière la délicate question de la santé mentale dans le sport.

Georgia Simmerling a connu une carrière sportive incroyable. La Canadienne de 32 ans qui figurait parmi les grands espoirs du ski lorsqu’elle était plus jeune s’est ensuite reconvertie dans le cyclisme sur piste. Si bien qu’en 2016, elle a remporté une médaille olympique dans l’épreuve par équipe à Rio. Après deux Jeux d’été et deux Jeux d’hiver à son actif, elle a pris sa retraite après une dernière apparition aux JO de Tokyo. Une icône du sport canadien qui cachait derrière son sourire un douloureux secret. Dans un texte qu’elle a publié sur le site de l’équipe olympique canadienne , Georgia Simmerling raconte avec émotion avoir souffert pendant la majorité de sa carrière de troubles alimentaires, mettant en lumière le sujet encore parfois tabou de la santé mentale dans le sport de haut niveau .

«La plupart des gens me considèrent comme confiante et forte d'esprit, une femme "bien dans sa peau"», débute-t-elle dans son récit. «Mais il y a deux côtés à chaque histoire, et le côté pile de mon histoire à moi est fait de honte et d’autodestruction». La jeune femme raconte avoir grandi sans jamais se soucier de son apparence, mais tout a changé à 19 ans, lorsqu’elle a commencé «à prendre conscience de (son) corps». A l’époque, elle venait d’intégrer un programme pour les futurs talents du ski canadien, avec en vue les Jeux de Vancouver en 2010. «Mon poids était le bon, jusqu’à ce que j’estime que ce n’était plus le cas», se souvient-elle. «Je n'étais pas satisfaite de ce que je voyais dans le miroir. Je pensais que j'avais besoin de perdre un peu de graisse. C'était un état d'esprit qui semblait inoffensif à l'époque (…). Le remarquer, cependant, s'est rapidement transformé en une fixation : ne mange pas de graisse et(...)


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