Rennes découvre mardi la Ligue des Champions : voici comment le club est devenu glamour

L'hymne de la Ligue des champions va résonner au Roazhon Park. L'affirmation aurait déclenché des ricanements il y a peu mais correspond aujourd'hui à une réalité qui n'étourdit plus personne. Mardi contre les Russes de Krasnodar, le Stade rennais effectuera ses premiers pas sur la grande scène européenne, récompense méritée pour un club devenu en trois années mouvementées le projet français le plus intéressant en matière de jeu et de structuration (avec Lille dans un autre registre), après avoir incarné le loser absolu pendant près de deux décennies. "Cette étiquette ne reposait pas sur du factuel, objecte l'actuel président exécutif, Nicolas Holveck, décrivant des parcours cohérents au regard du budget. Avant 1998, le club enchaînait les montées et les descentes."

Depuis son rachat par la famille Pinault, unique actionnaire par l'intermédiaire du holding Artémis, Rennes s'est effectivement stabilisé dans l'élite. Mais l'incursion de François Pinault dans le football a longtemps connu une réussite inversement proportionnelle à celle dans ses affaires. Dans un rapport publié cet été, concernant la période 2013-2019, avant les succès, la chambre régionale des comptes pointait un "manque avéré de rentabilité, nécessitant un soutien financier de l'actionnaire". Si ce n'était que l'argent investi (quelque 200 millions d'euros), considéré par le milliardaire breton comme une sorte de taxe de juste retour au territoire… Mais il était surtout question d'image.

Rennes s'est adjugé l...


Lire la suite sur LeJDD