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La reprise du tennis court-circuitée par le Covid-19

Bien sûr, sur le papier, c'est encore présentable et l'US Open joue à fond la logique du verre à moitié plein. "Le numéro un mondial Novak Djokovic mène une liste des engagés comprenant sept membres du Top 10", parade-t-on sur le site Internet du Majeur new-yorkais, façon teaser. Il est dit aussi que le tableau dames accueillera "treize lauréates de Grand Chelem", photo de Serena Williams à l'appui. À défaut de billets à vendre, autant pousser à visionner les matches, qui plus est dans un contexte où les droits télé tiennent lieu de filet de sécurité (un tiers des 400 millions de dollars de revenus du tournoi).

Nadal n'ira pas à l'US Open, Djokovic réserve sa décision

Difficile, cela dit, d'imaginer un plateau final conforme à l'annonce pour l'ouverture du 31 août. Difficile, aussi, de mettre sous le tapis la défection du tenant du titre, ­Rafael Nadal, tracassé comme beaucoup par la situation sanitaire, qui s'ajoute à celle de Roger Federer (39 ans depuis hier), genou au repos. Et si Djokovic venait à renoncer à son tour, malgré l'opportunité de souffler sur la nuque des deux leaders au nombre de levées majeures, la plaine serait bien morne.

Le Serbe réserve encore sa décision, quand son homologue du ­circuit féminin l'a déjà prise : le diptyque Cincinnati-US Open, réuni en un même lieu, ce sera sans Ashleigh Barty. Sans non plus les numéros 5 et 7 de la WTA (Svitolina, Bertens), forfaits vendredi. D'autres encore suivront. Un peu parce que la vie new-yorkaise s'annonce moin...


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