Retour aux sources : la Chevrolet Corvette C4 (1987), "Born in the USA"
Les souvenirs d’enfance sont, paraît-il, gravés à jamais dans nos esprits. Petit, donc, lors de mes régulières vacances en Corrèze, à Saint-Bonnet-les-Tours-de-Merle très précisément, je me rappelle cet Américain curieux de connaître la France rurale qui avait acheté une maison de village en face de la grande ferme de Jean-Mi.
Jusque-là, rien d’incroyable, me direz-vous, sauf que notre homme avait emporté dans ses bagages sa voiture : une Chevrolet Corvette C3 blanche qui détonnait drôlement sur la place de l’église aux côtés des Renault 18 break, Citroën GSA, Opel Kadett et Alfasud familiales.
Déjà fana d’automobile, j’appris à mes cousins, qui appelaient ça la « Porsche américaine », qu’il s’agissait d’une Corvette. Je me souviens de ces gros feux ronds et de ce ronron mécanique quand Bob sortait son auto.
Plus tard, je lus que Chevrolet présentait une nouvelle Corvette (la quatrième génération) dont les lignes ne pouvaient laisser indifférent. A l’école, avec d’autres mordus comme moi, on se disait que c’était forcément une voiture de course. Nos maigres notions techniques d’élèves de sixième nous attiraient uniquement vers la vitesse de pointe qui, selon nous, était le mètre étalon d’une sportive : plus de 230 km/h !
Enorme à l’époque et due, en partie, au joli Cx de 0,34 qui dans les années 80 constituait une belle performance. Il apparaît donc normal que lorsque la mission d’aller essayer ce modèle en 2022 m’a été proposée, je n’aie pas hésité longtemps.
Quarante ans après sa première présentation au public, la Corvette C4 surprend toujours autant par son...Lire la suite sur Sport Auto