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Retraites et carrières longues: la condition pour "emporter une large majorité" chez LR, selon Ciotti

Éric Ciotti à l'Assemblée nationale le 21 novembre 2017  - BERTRAND GUAY / AFP
Éric Ciotti à l'Assemblée nationale le 21 novembre 2017 - BERTRAND GUAY / AFP

La question des carrières longues dans le projet de réforme des retraites reste une préoccupation majeure dans le camp des Républicains. Dans les colonnes du Parisien ce samedi, le chef de file des LR répète qu'il "souhaite voter une réforme des retraites, parce qu’elle est nécessaire". Toutefois, dans le projet gouvernemental, "il reste des avancées supplémentaires à obtenir, indispensables pour l’équilibre et la justice du texte", estime Eric Ciotti.

"Je pense en particulier à la question des carrières longues (...) Dans cette réforme, ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt qui devraient cotiser le plus longtemps. Nous avons donc indiqué que ceux qui s’inscrivent dans ce cadre, ayant commencé avant 21 ans, pourront partir à la retraite après 43 annuités, avant l’âge de départ légal", indique-t-il.

Et de souligner: "C’est pour cela que je suis allé voir la Première ministre avec le président du groupe LR, Olivier Marleix, mercredi. Je suis très confiant en notre capacité à obtenir satisfaction sur ce point essentiel.'

"Question centrale"

Si les Républicains obtiennent satisfaction sur ce point, Eric Ciotti l'assure, le projet du gouvernement "emportera une très large majorité" chez les LR. C'est "une question centrale qui déterminera en grande partie mon vote", a affirmé vendredi sur BFMTV le député du Haut-Rhin, Raphaël Schellenberger. Vice-président exécutif de LR, Aurélien Pradié a également promis de voter la réforme si les amendements de son parti étaient repris "à la virgule près".

"Si Élisabeth Borne sait écouter les propositions pertinentes que nous faisons, le recours au 49.3 ne sera pas nécessaire", glisse sans détour Eric Ciotti au Parisien.

La Première ministre est restée vague: "On aura ce débat" des carrières longues mais "en ne perdant pas de vue l'objectif" d'équilibre financier du système. Or la mesure réclamée par LR "a un coût d'environ 2 milliards", selon la rapporteure Renaissance de la réforme, Stéphanie Rist.

Article original publié sur BFMTV.com