Retraites : Franck Riester évoque « des pressions très fortes » envers les députés de la majorité

La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a voté, ce mercredi, la suppression de l’article premier de la proposition de loi d’abrogation du groupe Liot (PPL Liot), visant à revenir à un âge de départ à 62 ans, à 38 voix contre 34. Franck Riester, ministre chargé des Relations avec le Parlement, a indiqué, ce jeudi, sur Public Sénat que des députés de la majorité avaient subi « des pressions très fortes », notamment venues de la Nupes, et de Louis Boyard qui « n’arrêtait pas de s’agiter ».

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Selon le ministre, « la Nupes a du mal à accepter ce vote, mais il y a eu un vote », malgré le fait qu’Éric Coquerel, président de la commission des Finances, ait jugé recevable l’ensemble de la proposition de loi.

Pour empêcher, le vote de la commission des affaires sociales, la Nupes avait déposé 3 000 sous-amendements qui - s’ils n’avaient pas été examinés - auraient permis d’envoyer le texte dans sa version initiale en séance. Et d’ajouter : « Il aurait fallu des dizaines dheures pour étudier 3 000 sous-amendements, la présidente et le bureau de la commission ont eu raison de dire stop […] Cest tous les jours que ça fonctionne comme ça, il ny a pas de volonté de bloquer le débat. »

L’article 40 au cœur des discussions

Ainsi, Mathilde Panot avait dénoncé, ce mercredi, la « dérive mafieuse » de la majorité. Et Franck Riester de lui répondre : « Les Insoumis sont dans un...


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