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Roland-Garros : le show Noah, 40 ans après la victoire

Évidemment que ça lui a « fait bizarre de chanter sur ce court », il était même « un peu anxieux » à l’idée de le faire. Ce Central dont « chaque recoin recèle des souvenirs, y compris le premier baiser ». ­Yannick Noah était invité samedi à célébrer le plus marquant d’entre eux. Les 40 ans de son titre, englobés dans une journée des enfants qui porte désormais son nom. Pieds nus sur la scène montée en aplomb de la tribune Lacoste, face à ses enfants postés en présidentielle, puis pour un tour complet de stade. Bain de foule sentimentale.

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La guest star ne pouvait être que Mats Wilander, qui a empoigné guitare et micro pour une parenthèse Bob Dylan (Knockin’ on Heaven’s Door) entre les morceaux de son vieil ami. « Avec Mats, on a une petite blagounette entre nous. Les gens le connaissent ici parce qu’il a perdu contre moi en finale, alors qu’il a gagné trois fois ! »

Quarante ans, toujours vibrant. La veille, Noah a assisté à la projection d’un film retraçant 1983 et a presque été surpris de la « forte émotion » ressentie devant les images. La badinerie rapplique fissa : « Dans ce film, il y a les sept qui ont joué contre moi. C’est chouette qu’après quarante ans ils viennent parler d’une défaite. Lendl, ça a dû être douloureux pour lui. »

« Arthur Fils, appelle-moi »​, s'amuse Yannick Noah

Difficile d’échapper à une question sur la succession. « Je doi...


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