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Roland-Garros: "Je vais arriver avec beaucoup de confiance", Medvedev se classe parmi les favoris

Roland-Garros: "Je vais arriver avec beaucoup de confiance", Medvedev se classe parmi les favoris

Daniil Medvedev fait partie des favoris pour le titre à Roland-Garros. Pourtant, le numéro 2 mondial n’est traditionnellement pas à l’aise sur terre battue. Son sacre à Rome, dimanche dernier, rebat ainsi les cartes, comme il l’explique au micro de Bartoli Time sur RMC, deux jours avant son entrée en lice Porte d’Auteuil.

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"C’est incroyable ce qu’il s’est passé à Rome, confie le joueur russe, qui s’exprime dans un très bon français. Je n’ai jamais cru que je pouvais avoir un titre si grand comme un Masters 1000 sur terre. (…) Je suis très content et, bien sûr, je vais arriver à Roland-Garros avec beaucoup de confiance. Ça reste la terre battue, ça reste la surface où le service est contre moi. Je sais qu’il y a beaucoup de joueurs qui sont très forts sur terre battue".

Au sujet de ses performances sur terre battue: "je ne sais pas comment j’ai pu changer ça en deux ans"

"Pendant deux-trois jours j’ai détesté ma vie, rigole Medvedev au sujet des heures qui ont suivies son titre à Miami, refermant la saison sur dur. Je suis revenu à la maison, je disais que je ne veux pas jouer sur terre battue. C’est terrible ce qu’il se passe, les balles hautes, les faux rebonds". Avant d’ajouter, au sujet de ses progrès sur l’ocre: "Honnêtement, je ne sais pas comment j’ai pu changer ça en deux ans. Cette année, j’ai changé le cordage et les chaussures. Je tape beaucoup mieux sur terre et je cours beaucoup mieux. C’est peut-être grâce à ça".

Daniil Medvedev s'exprime également sur le forfait retentissant du maître des lieux. "C’est vraiment très triste, Roland-Garros depuis 15 ou 16 ans, c’est le tournoi de Rafael Nadal, soupire-t-il. On le sait. D’autres joueurs ont réussi à gagner quelques fois, c’est quand même énorme ce qu’il a fait à Roland-Garros. Ne pas le voir là-bas, ça va être bizarre pour tout le monde".

"Il faut battre sept mecs très, très forts"

"Il y a peut-être plus d’espoir que tu puisses le gagner, reconnaît-il ensuite sur le Grand Chelem parisien. Mais attention, il faut battre sept mecs très, très forts comme Djokovic, Alcaraz, Zverev, Tstitsipas… Avec ou sans Rafa, tu dois jouer ton meilleur tennis pour essayer de gagner". Cela commence par un premier tour prévu mardi face au qualifié brésilien Thiago Seyboth Wild.

Article original publié sur RMC Sport