Royaume-Uni. Une espionne chinoise présumée sème le trouble à Westminster

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Les services de renseignement intérieurs du Royaume-Uni ont adressé une alerte formelle au Parlement : l’avocate Christine Lee, qui a régulièrement fait des dons à certains députés, travaillerait pour le compte du Parti communiste chinois. La presse britannique voit dans cette procédure rarissime une nouvelle étape dans le durcissement de la position de Londres vis-à-vis de Pékin.

“En 2019, Christine Lee recevait un prix des mains de la Premier ministre de l’époque, Theresa May, pour sa contribution à la coopération britanno-chinoise”, amorce The Guardian. À peine Trois ans plus tard, cette ancienne conseillère juridique de l’ambassade de Chine au Royaume-Uni est l’objet d’une “alerte de sécurité” adressée jeudi 13 janvier par les services de renseignements intérieurs britanniques aux responsables du Parlement. “Il s’agit d’une démarche rarissime entreprise par le MI5”, relève le grand quotidien londonien.

Concrètement, “à travers son cabinet d’avocats, Christine Lee a fait plusieurs dons, pour un total de 700 000 euros, à un député du Parti travailliste, Barry Gardiner, connu pour ses positions pro-Pékin. L’actuel dirigeant des libéraux-démocrates, Ed Davey, a quant à lui reçu 6 000 euros en 2013.”

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Vulnérabilité des députés

Qualifiée d’“espionne” par plusieurs journaux, la Britanno-Chinoise de 58 ans chercherait, selon le MI5, “à interférer dans la vie politique pour le compte du Parti communiste chinois”. Si aucune poursuite n’a été engagée à l’encontre de Christine Lee et de Barry Gardiner, note The Times, cette alerte illustre “la vulnérabilité des parlementaires face aux tentatives de lobbying émanant de gouvernements hostiles et les tactiques employées par la Chine du président Xi Jinping pour influencer les gouvernements

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