Salah sur Ramos : "C’est bien que quelqu’un qui t’a fait pleurer te fasse rire"

Visiblement, la star égyptienne a beaucoup de mal à pardonner à Sergio Ramos son geste en finale de la Ligue des Champions.

Sergio Ramos et Salah lors de la finale de C1 (photo Reuters)
Sergio Ramos et Salah lors de la finale de C1 (photo Reuters)

Deux semaines après sa sortie sur blessure en finale de C1, Mohamed Salah a toujours la dent dure contre Sergio Ramos. Dans une interview à Marca, l’attaquant de Liverpool s’est exprimé sur le “pire moment de sa carrière” lorsqu’il a dû quitter les siens après une quasi-prise de judo du défenseur madrilène sur lui.

Interrogé pour savoir s’il pensait que cette chute était juste un fait de match, l’Égyptien a d’abord botté en touche : “Je ne sais pas. Peut-être ?”. Il s’est ensuite montré beaucoup plus véhément dans ses propos. “Moi ce que j’ai à dire c’est que c’est bien que quelqu’un qui t’a fait pleurer te fasse rire ensuite. Peut-être qu’il pourra aussi me dire si je vais être prêt pour le Mondial ?”, a-t-il ironisé dans Marca. Et d’ajouter : “Il m’a envoyé un message, mais je ne lui ai jamais dit que j’étais bien”. Ce qui contredit la version de l’Espagnol.


“S’il s’était fait faire des infiltrations, il aurait pu jouer…”

Il y a quelques jours, Sergio Ramos avait minimisé son geste et sous-entendu que Mohamed Salah aurait pu rester sur le terrain s’il l’avait voulu : “Purée, ils ont tellement parlé du sujet Salah… Je ne voulais pas parler, parce que tout s’exagère après. En regardant bien les images, il m’attrape d’abord le bras et moi je tombe, d’ailleurs il se blesse l’autre bras mais les gens disent que je fais une prise de judo… […] J’ai parlé avec Salah par message et il était plutôt bien. S’il s’était fait faire des infiltrations, il aurait pu jouer la deuxième période, moi je l’ai déjà fait, ce n’est pas si grave que ça”.

Rappelons que si l’Égypte termine deuxième du groupe A et l’Espagne première du groupe B, les deux hommes se croiseront de nouveau en huitièmes de finale du Mondial.