Sanctions et incertitudes : la nouvelle vie à l’ombre des sportifs russes

Daniil Medvedev, actuel numéro un mondial à l'ATP, rejouera-t-il un jour à Wimbledon ? Difficile de le prédire pour l'instant.
Daniil Medvedev, actuel numéro un mondial à l'ATP, rejouera-t-il un jour à Wimbledon ? Difficile de le prédire pour l'instant.

Depuis lundi sur les gazons verdoyants de Wimbledon, pas un seul représentant du tennis russe à l'horizon. Il y a deux mois, la sanction des instances britanniques tombait en raison de l'invasion de l'Ukraine : Medvedev, Rublev, Khachanov et les autres joueurs concernés regarderaient le tournoi à la maison. « Dans les circonstances d'une agression militaire injustifiée et sans précédent, il serait inacceptable que le régime russe tire le moindre bénéfice de la participation de joueurs russes ou biélorusses », avait justifié l'All England Lawn Tennis Club.

Un exemple parmi tant d'autres des bannissements progressifs des athlètes et des équipes russes du circuit mondial. Pêle-mêle : la Ligue des champions, les Jeux paralympiques d'hiver, la Coupe du monde de football ou encore la Formule 1 prenaient position, en décidant d'exclure les représentants venus de la Fédération de Russie.

Solide comme un Roc ?

Le sport russe de nouveau écarté des grandes échéances internationales, cela devient une habitude après la grande affaire de dopage qui avait secoué le pays dans les années 2010. On compte ainsi à ce jour 43 médaillés olympiques russes disqualifiés pour avoir été contrôlés positifs après leurs supposés exploits sportifs. Suspendue pour quatre ans de toutes compétitions par l'Agence mondiale antidopage en 2019, la Russie a vu sa sanction être allégée de deux ans. Ses athlètes ont pu tout de même participer aux derniers JO d'été à Tokyo et d'hiver à Pékin sous l'a [...] Lire la suite