SEAT : une nouvelle finition Seaqual pour les Ibiza et Arona

L’explosion du phénomène Vegan a remis ces dernières années l’automobile face à ses propres contradictions. Respecter la nature, c’est aussi respecter les animaux. Longtemps synonyme de confort, le cuir animal était autrefois considéré comme un signe extérieur de standing. On le retrouvait d’ailleurs surtout dans les modèles de voitures les plus haut de gamme. Aujourd’hui et avec l’évolution des consciences, il fait de moins en moins d’adeptes. On lui préfère le faux cuir, comme le cuir végétal ou le cuir recyclé. Le cuir végétal, ou Vegan, n’utilise comme son nom l’indique aucun matériau d’origine animale (cuir, laine, tissu). On les remplace par des substituts d’origine végétale. Comme le cuir d’ananas (Pinatex), le cuir de bois, le cuir de cactus, le cuir d’eucalyptus, le cuir de champignons, etc. Pour le cuir recyclé, le principe est différent. Il fait toujours appel à des matériaux d’origine végétale, mais en quantité bien moindre que pour le cuir végétal.

Du plastique recyclé pour garnir les sièges

Il se compose en majorité de pièces recyclées. Les plus utilisées sont à l’heure actuelle les bouteilles en plastique (PET) provenant des océans, les bouchons de liège provenant de l’industrie du vin, mais aussi les filets de pêche abandonnés dans les récifs. Les possibilités de réemploi sont nombreuses, mais le principe est toujours le même. Fabriquer à partir d’eux un fil recyclé qui servira à tisser les revêtements de sièges et les motifs de portes par exemple. Ce procédé intéresse de plus en plus de constructeurs et fabricants automobiles. Il est cependant encore moins répandu que le cuir végétal. Volvo a sauté le...Lire la suite sur Autoplus