Une semaine de Clásico à Rosario
" Ici, notre passion pour le football est indescriptible ", prévient Maxiliano, chauffeur d'un taxi attrapé à la volée à la sortie de la gare routière de Rosario dimanche dernier. Son volant rouge et noir trahit son fanatisme pour Newell's Old Boys. Maxi a six enfants. Cinq sont supporters de Rosario Central, comme sa femme. " Est-ce que j'ai raté leur éducation ? Je crois surtout qu'ils aiment plus leur mère que leur père ", se marre-il. Le clásico est prévu jeudi. Il sait déjà que la semaine à la maison va être pesante. "Ma femme est hyper nerveuse avant le match. Elle ne dort pas. Chez moi, seul mon fils cadet me soutient. Mes autres gamins se préparent à me célébrer les buts de Central au visage. C'est la guerre à la maison." Comme dans beaucoup de familles à Rosario ces jours-ci.
"Je connais un supporter qui se rappelle…