"Ce sera stop ou encore" : si elle perd aux régionales, Pécresse quittera la vie politique

Valérie Pécresse a indiqué mardi que si elle perd au second tour des régionales en Ile-de-France, dimanche, elle se retirerait de la vie politique.

Si elle perd dimanche, arrêtera-t-elle la vie politique? «Absolument», a répondu Valérie Pécresse, mardi sur France Inter. «Ce sera stop ou encore Pécresse». Un autre candidat aux régionales a lui aussi conditionné son avenir à une victoire dimanche. Xavier Bertrand a dès le début assuré qu'en cas de défaite, il mettrait un terme à sa vie politique. «C'est une question de légitimité» car «si six ans après (avoir été élu, Ndlr) je n'ai pas la confiance» des électeurs des Hauts-de-France, «je ne peux pas aller solliciter la confiance de 67 millions de Français», expliquait-il. «Les choses sont très claires: si je perds, c'en sera terminé de ma vie politique».

Arrivée en tête au premier tour en Ile-de-France, (35,9%), la présidente Pécresse, candidate à sa réélection, affrontera au second une gauche unie après la fusion des listes de Julien Bayou (EELV, 13%), Audrey Pulvar (PS, 11,1%) et Clémentine Autain (LFI, 10,2%). A ses yeux, ce second tour est une «fausse quadrangulaire» et un «vrai duel» entre Julien Bayou et elle. Valérie Pécresse considère que l’enjeu de dimanche est «un choix de société entre (elle) et une alliance où (...) le Parti socialiste a perdu son âme». «Je comprends le désarroi des sociaux démocrates, des républicains sincères de gauche qui ne comprennent pas cette alliance», a-t-elle fait valoir, se posant en «seul rempart contre cette gauche extrême».

"Ça n’est pas gagné, ça se jouera au deuxième tour"

La candidate va plus loin en considérant que l’enjeu est «un choix de société : Est-ce que vous voulez la République ou est-ce que vous votez contre la République?»

«Ce choix-là il faut que les Franciliens le fassent», a-t-elle insisté. «Je le dis à tous les Franciliens qui n’ont pas voté pour moi au(...)


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